personne n’est capable d’expliquer le système défensif du CH

personne n’est capable d’expliquer le système défensif du CH
personne n’est capable d’expliquer le système défensif du CH

À ce moment-là de la saison il y a un an, la fiche du Canadien était de 3-1-1, soit sept points de classement sur 10 possibles. Nick Suzuki n’avait toujours pas marqué, mais avait récolté trois passes décisives, alors qu’il en avait quatre après cinq matchs. cette saison.

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Cole Caufield avait trois buts à sa fiche, cette année il en a quatre. Juraj Slafkovsky se cherchait, cette saison il se cherche encore, mais il a quatre points dans sa quête personnelle.

Brendan Gallagher a inscrit deux buts après cinq matchs, l’année dernière, il avait également inscrit deux buts après cinq matchs. Autrement dit, tout n’est pas si négatif quand on prend chacun des joueurs individuellement.

Je pense aussi que le Canadien est bien mieux devant le filet avec la présence rassurante de Samuel Montembeault comme numéro un. Le ménage à trois de la saison dernière était moche et Jake Allen n’a jamais été et ne sera jamais un véritable numéro un.

L’écart de trois points au classement après seulement cinq matches par rapport à il y a un an n’est pas le résultat de ce qui se passe devant les filets, bien au contraire.

L’an dernier, Allen avait concédé six buts sur 42 tirs des Leafs en lever de rideau, le CH ayant récolté un point pour cette défaite au-delà des 60 minutes réglementaires.

Cette saison, Montembeault a été impérial face aux 48 offrandes de Toronto et le CH a engrangé un point de classement de plus après un match qu’il y a un an.

Le problème majeur du Canadien cette saison, et ce qui fait que l’équipe est à peine à plus de 50 % de sa récolte de points d’il y a un an après cinq matchs, se situe à la ligne bleue.

Je trouve aussi qu’on s’accorde très vite sur le fait que David Savard est du coup vieux et lent. C’est une analyse aussi stupide et sommaire que de dire lundi soir que Lane Hutson s’est égaré trop profondément dans la zone des Penguins de Pittsburgh, ce qui a coûté le cinquième but des Canadiens dans la défaite.

Savard n’a peut-être plus ses jambes d’il y a cinq ans, mais je refuse d’admettre qu’il n’est plus de la partie, bien au contraire.

Je pense que David est clairement victime d’un système défensif absent. Quel est le système défensif du Canadien ? Quelqu’un peut-il me l’expliquer ?

Aujourd’hui encore, certains intervenants expérimentés n’ont pas su me l’expliquer lorsque je les ai appelés. J’ajouterais que leurs réactions pour le moins perplexes m’en disent long sur ce qui ne se passe pas actuellement avec le CH.

Un match se joue sur la glace. Rien n’est plus vrai que cela. En même temps, nous sommes capables de nous mettre d’accord sur une victoire ou une défaite attendue avant que la première mise au jeu ne tombe.

Il y a un an, le CH comptait deux points, donc une victoire, au-dessus de ce qu’on était en droit d’attendre des cinq premiers duels de la campagne.

Cette année, c’est une victoire en deçà des attentes légitimes. En colère, j’ajouterais qu’il lui manque également un point de bonus, résultat d’une défaite après 60 minutes, qui porterait le CH à sept points de classement après cinq matches.

La situation est-elle désormais catastrophique ? Absolument pas ! Pas même pour le principe d’être dans le mélanger, comme l’ont chaleureusement affirmé les dirigeants lors du tournoi de golf.

D’ailleurs, « être dans le mélanger”qu’est-ce que ça veut dire, exactement ? Considérant que cela ne signifie pas automatiquement « être en séries éliminatoires », selon les managers, le sens de l’expression thème de la saison en cours est aussi difficile à décortiquer que le système défensif de l’équipe.

L’urgence donc, s’il faut l’identifier, est bien de durcir le travail en zone défensive, quitte à le simplifier au maximum, tout en exigeant, en revanche, l’application et l’engagement total et complet de la part des cinq joueurs sur la glace devant. le garde.

Un système simple et classique, quelque chose de facile à exécuter même pour les mêlées du groupe. Je pense que justement cela pourrait permettre d’éliminer un revirement sur trois dont le CH est coupable.

Sans s’en mêler, le Canadien donne plus de rondelles à l’adversaire dans un match que Youppi ! fait des câlins à Anthony Martineau en une saison.

Alors… y a-t-il de la panique dans la maison ? Non, sauf en chemin. Autant le Canadien peut être spectaculaire, autant il s’incarne plus laid sur son territoire. Il faut s’en occuper, c’est urgent !

 
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