Mikautadze « devra apprendre à dire non » pour réussir à l’OL

Mikautadze « devra apprendre à dire non » pour réussir à l’OL
Mikautadze « devra apprendre à dire non » pour réussir à l’OL

Recrue star de l’été, Georges Mikautadze ne réalise pas des débuts de rêve avec l’OL. De retour chez lui, l’attaquant est en crise de confiance, surtout avec toutes les exigences auxquelles il peut être confronté à l’extérieur.

Huitième de Ligue 1 après s’être remis sur les rails, leOL a réalisé tout un exploit en ce début de saison. A seulement quatre points de la Ligue des Champions, l’équipe lyonnaise a réalisé cet exploit alors que ses attaquants étaient à la peine. Après sept journées disputées, Alexandre Lacazette et Georges Mikautadze n’ont pas encore trouvé le chemin des filets en Ligue 1. Le capitaine a certes débloqué son compteur en Ligue Europa mais pour le Géorgien, la disette commence à devenir longue. Il ne pouvait même pas compter sur le rassemblement d’octobre avec la sélection pour refaire sa cerise. Deux défaites et aucun but marqué.

Les temps sont durs pour un joueur acheté 18 millions d’euros et dont les attentes étaient grandes, notamment concernant son association avec Lacazette. Seulement, auOLl’heure n’est pas à la panique et Pierre Sage je l’ai encore rappelé mardi CMR. “Il trouve sa place en se fondant dans ce groupe.” S’il était la recrue phare de l’été lyonnais, Georges Mikautadze l’est malgré tout “arrivés dans une équipe de convalescence, qui essaie de recréer quelque chose et quand tout n’est pas huilé, les nouveaux ont du mal à s’acclimater”a noté notre consultant Nicolas Puydebois.

Trois mois après son arrivée, Mikautadze voit forcément son manque d’efficacité devant le but pointé du doigt. Son penalty manqué Rennes dès le premier jour aurait pu avoir un impact complètement différent si Mandanda ne l’avait pas arrêté. Par ailleurs, malgré un temps de jeu assez limité (130 minutes) depuis début septembre, l’ancien FC Metz des opportunités se créent. Il en avait six clairs selon choisir et aurait donc dû débloquer son compteur. Pour Enzo Reale, il s’agit donc avant tout d’un « Une histoire de confiance. Nous savons comment fonctionnent les attaquants. Il suffit d’un seul objectif pour entrer dans une spirale positive. Il doit retrouver confiance par les fondamentaux, en faisant des choses simples, pas en forçant.

De plus, malgré leur rareté respective, Alexandre Lacazette et Georges Mikautadze n’attirent pas nécessairement la colère des médias. Leurs zéros séduisent logiquement, mais la spirale positive de l’OL fait que les médias « donnez à Mikautadze le temps de s’intégrer, de s’acclimater. Il est trop tôt pour lui tomber dessus. En faisant le choix de son cœur, en rentrant chez lui, l’international géorgien imaginait sûrement un nouveau départ pour son aventure. En choisissant le numéro 69, il a rapidement mis les supporters dans sa poche, sans même avoir encore foulé un terrain avec le maillot de l’équipe.OL.

En réalité, depuis peu, plus que les performances de l’attaquant, ce sont plutôt ses activités hors terrain qui sont mises en avant pour expliquer ses difficultés. Tout sauf une surprise pour les deux consultants de « Tant qu’il y sera des Gones ». « C’est plus compliqué parce qu’on a une vie dehors. Quand on joue loin de chez soi, on a moins de ces tentations. Comme MikautadzeNicolas Puydebois et Enzo Réel ont évolué avec le club dans l’âme et tout ce que cela implique.

Un entourage très proche, sollicitant à gauche et à droite, et donc une possibilité infinie de se perdre et de laisser le sportif de côté. C’est surtout sur ce point que Mikautadze devra travailler. « Tout le monde est supporter, tout le monde veut des maillots, des billets pour les matches. On vous appelle, on vous propose des sorties, des soirées sympas. Toutes ces demandes demandent beaucoup d’énergie physique et mentale, note l’ancien gardien champion de . Si c’est un bon garçon, il ne veut pas décevoir ses amis. Mais s’il veut réussir et faire carrière à l’OL, il devra en décevoir certains car il devra apprendre à dire non. Et c’est la partie la plus difficile.

Que ce soit devant le but ou dans sa vie, Georges Mikautadze va devoir se vider la tête. Et quelque chose nous dit que la réussite sportive ne va pas sans développement humain.

 
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