Entre Chancel Mbemba et l’OM, le torchon brûle. Le Congolais est toujours mis à l’écart et cela le pousse à se rebeller. Les sanctions salariales pleuvent mais Mbemba continue de les contester devant la LFP.
L’OM et Chancel Mbemba ne se rendent pas service. La direction marseillaise ne souhaite plus voir le défenseur congolais dans le groupe professionnel après l’avoir contraint à partir au mercato sans succès. De son côté, Chancel Mbemba s’accroche à son contrat mais, frustré, multiplie les actes de rébellion. Après avoir agressé le leader marseillais Ali Zarrak en août, il avait refusé de se présenter à une visite médicale organisée par l’OM pour son genou. Mbemba s’est rendu chez un médecin de son choix pour passer une IRM, invoquant son droit. Une décision qui lui a coûté cher en termes de salaire.
Une dernière retenue sur salaire contestée
Selon La Provence, l’OM l’a sanctionné d’une retenue sur salaire de 23 jours. Le défenseur central conteste déjà cette décision et il va saisir la commission juridique de la LFP selon le quotidien marseillais. Mbemba estime que la sanction est « contrairement au barème établi en interne par le club » pour ce type de faits. Ce n’est pas la première fois que le clan Mbemba s’en prend légalement à une sanction infligée par l’OM.
En effet, après son altercation avec Ali Zarrak, Mbemba a bénéficié de 14 jours de retenue sur salaire. Les Congolais ont porté plainte auprès de la LFP, qui a contraint l’OM à réduire la sanction à seulement 6 jours de retenue sur salaire. Mbemba pourrait donc à nouveau obtenir gain de cause. La situation est explosive à l’OM et elle pourrait encore dégénérer, surtout si Mbemba s’inspire de la jurisprudence Lassana Diarra pour faire valoir ses droits. Après l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne, les joueurs sous contrat ne sont plus à la merci de leur club. S’il n’est pas réintégré dans le groupe professionnel comme l’exigent les textes de la LFP, Chancel Mbemba aura le pouvoir de nuire concrètement à l’OM.
