Sergio Gomez sera de retour au RSC Anderlecht ce jeudi. L’arrière latéral espagnol rappellera d’excellents souvenirs aux supporters violets.
Il y a de nombreuses façons d’être nostalgique quand on est supporter du RSC Anderlecht ces jours-ci. On se souvient bien sûr de l’époque où Mauve & Blanc a dominé le football belge dans les années 2000, avec un titre au moins tous les deux ans et des joueurs qui allaient devenir des légendes.
On se souvient du dernier titre remporté, en 2017, pas apprécié à sa juste valeur à l’époque par le public car personne au Parc Astrid ne pouvait imaginer que le RSCA ne soulèverait pas de trophée avant 7 ans (série en cours). Mais certains sont actuellement nostalgiques d’une autre époque, moins lointaine : celle qui a vu Vincent Kompany prendre les rênes de l’équipe A.
Là aussi, la nostalgie fait un peu office de miroir déformant : l’Anderlecht version Kompany avait des défauts, des défauts énormes même. Mais il était passé tout près d’un titre (la Coupe de Belgique), et avait brigué un top 3 inattendu au championnat. Parmi les dirigeants de Vincent Kompany : Sergio Gómezun des coups de génie de Peter Verbeke qui était encore surnommé « Magic Verbeke » par les supporters.
Acheté pour 3,5 millions au Borussia Dortmund, Gomez était un investissement pour un club qui était alors clairement dans le rouge et ne pouvait donc pas se permettre de nombreuses erreurs. Inutile de préciser que l’arrière latéral espagnol n’en faisait pas partie : le retour sur investissement était complet un an plus tard. Cinquante matchs, 7 buts et surtout 15 passes décisives ont fait de Sergio Gomez l’un des meilleurs latéraux d’Europe sur le plan offensif.
Très vite, il devient impossible de garder l’aîné de la Masia malgré la volonté de Verbeke. Manchester City a mis 15 millions d’euros sur la table, et au vu de la saison vécue sous Felice Mazzù, on peut dire qu’il n’aurait probablement pas rapporté plus au RSCA un an plus tard. Le départ de Kompany, celui de Gomez, celui de Zirkzee le même été : c’était la fin d’une époque pour Anderlecht, certes pas parfaite, mais peut-être plus naïvement enthousiaste que celle qu’inaugurera un peu plus tard le duo Fredberg-Riemer…