C’était une journée de « premières » au Rocher

C’était une journée de « premières » au Rocher

Qu’il s’agisse du président des Lions ou des deux entraîneurs devant leur banc, ce premier match de championnat sur la Côte était très attendu avec au final un succès des Genevois face à un Nyon prometteur.

Publié aujourd’hui à 14h32

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Nouveau président des Lions de Genève, Thierry Moreno est arrivé au Rocher avec “beaucoup de papillons dans le ventre” avant d’admettre : “J’étais nerveux avant d’entrer dans la salle en me disant que le grand moment était arrivé.” L’ancien patron de la comm Pommier, qui a succédé cet été à Oggie Kapetanovic, avait hâte, comme beaucoup ce samedi, que ce championnat reprenne enfin. “Nous espérons toujours avoir fait les meilleurs choix.”

« Tant qu’on garde notre rythme de jeu, c’est difficile de nous suivre mais on doit encore s’améliorer à ce niveau. Nous avons tiré beaucoup d’enseignements de ce premier match.››

Patrick Pembélé, entraîneur des Lions de Genève

Le nouveau patron des Lions avait d’ailleurs rappelé la veille à son groupe que “rien ne serait facile, qu’il était important de se battre à chaque match”. Si beaucoup de questions se sont posées en début de match où les Nyonnais ont pris onze longueurs d’avance à la 18e (44-33) avant de revenir à la pause avec un viatique de sept points en poche (44-37), le reste (2-15 au début du 3ème quart-temps) l’a rassuré sur la valeur de son équipe.

“On a augmenté l’intensité, c’est ce qui nous manquait en début de match”, sourit Thierry Moreno, qui se dit néanmoins chanceux d’avoir pu engager Jonathan Galloway qui, avec ses 26 points, ne s’est montré plus qu’un luxe. remplaçant ce samedi, lui qui prend la relève pour un mois ou plus du blessé Dylan Painter. C’est lui qui nous a vraiment tiré d’affaire en première mi-temps alors que tous les autres étaient un peu en dessous”, a déclaré un président qui a pu féliciter son entraîneur, Patrick Pembele, dont c’était aussi une première dans le costume d’entraîneur principal. ce samedi au Rocher.

Patrick Pembélé, qui vit son match à fond, intensément, a beaucoup gesticulé devant son banc.

L’ancien assistant olympique fribourgeois, qui gesticulait beaucoup devant son banc (ça change de Dragan Andrejevic) était également soulagé par la tournure des événements et une première victoire en déplacement (74-87). «C’était intense, mais on s’y attendait un peu», soupire un entraîneur qui avait prévenu ses hommes que ce match ne se gagnerait pas dès les premières minutes face à cet adversaire confiant et resté dans une bonne période de préparation. S’il faut rendre hommage aux Nyonnais qui ont proposé du beau basket, en ce qui nous concerne, après un début de match compliqué sous notre panier, nous avons su resserrer notre défense. Après, tant qu’on garde notre rythme de jeu, c’est difficile de nous suivre mais il faut quand même progresser à ce niveau. Nous avons tiré beaucoup de leçons de ce premier match.

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Patrick Pembélé, qui attend un deuxième rendez-vous encore plus particulier à Pommier avec la visite le 13 octobre de… Vevey (si le club azuréen obtient gain de cause devant le TAS) ou de Monthey – ses deux anciennes équipes – est ensuite allé féliciter Maleye N’Doye. , qui a également connu sa première dans son rôle d’entraîneur avec sa BBC Nyon. «Je pense qu’il a fait un travail extraordinaire où il implique très bien les jeunes», remarque le technicien genevois. C’est un très bon entraîneur qui apporte de la nouveauté, la Ligue en a besoin.

Maleye N'Doye se veut proche de ses joueurs.

Six mois après avoir disputé son dernier match avec les joueurs de la Côte à 43 ans, l’ex-international sénégalais a également réalisé sa « première » devant le banc d’une équipe vaudoise rajeunie et très attractive. “Contre une équipe genevoise très complète, qui compte des joueurs comme Mbala, Gravet, Anabir et Williams qui ont la culture de la victoire et qui savent prendre le dessus dans les moments chauds, on savait que ce ne serait pas facile”, note le nouvel entraîneur. Cependant, j’avais prévenu les enfants toute la semaine que les erreurs de jeunesse seraient payées en espèces et c’est exactement ce qui s’est produit au troisième trimestre. Il faut continuer à travailler et cela finira par arriver mais il faudra être patient.

Personnage

Dans son carnet, celui qui a travaillé au Portugal et en France avant d’arriver sur la Côte note également des points encourageants alors que ses adversaires poussaient les Lions dans leurs retranchements avant la pause. « Ce n’était pas évident de tomber sur ce gros entrant, mais si nous avons fait preuve de jeunesse quand il ne fallait pas, nous avons aussi fait preuve de beaucoup de caractère et de maturité dans le jeu quand il le fallait », se réjouit le natif de Dakar. C’est ainsi que nous grandirons sur cette base pour continuer à progresser.

Maleye N’doye ne cache pas qu’après une si longue carrière avec un maillot sur le dos, il avait hâte de retrouver les parquets. « Mais voilà, on accepte notre rôle maintenant », s’amuse le technicien du Rocher. Nous laissons les jeunes progresser et apprendre.

Et d’ajouter, en soulignant son nouveau métier : « Il y a beaucoup de joueurs aujourd’hui qui ont beaucoup joué et ce n’était pas le cas les années précédentes », explique-t-il. C’est un changement pour eux. Mais ils s’adapteront vite et comprendront que quand on les met sur le terrain, c’est pour une raison et qu’ils doivent juste jouer correctement. Nous leur donnons des stratégies d’attaque et de défense. Si nous les exécutons, nous en bénéficierons. Mais parfois, nous oublions, nous pensons que nous savons mieux. Alors que dès que nous commettons ces erreurs, nous les payons immédiatement. C’est tout ce qui signifie que nous continuerons à travailler.

“Si nous avons fait preuve de jeunesse alors que nous ne devrions pas le faire, nous avons également fait preuve de beaucoup de caractère et de maturité dans le jeu lorsque nous en avions besoin.”

Maleye N’Doye, entraîneur de Nyon BBC

Après Genève, les Nyonnais défieront Lugano au Tessin samedi prochain. “Nous allons bien préparer ce match et analyser soigneusement les erreurs que nous avons commises pour en tirer des leçons et y aller avec la mentalité de gagner”, promet l’entraîneur.

Ce sera probablement avec l’Australien Biwali Bayles, qui devrait revenir après avoir soigné une blessure à la cheville. « C’est un joueur robuste, fort en défense qui crée beaucoup de jeu en attaque, pour lui et ses coéquipiers », explique son entraîneur. Il nous a beaucoup manqué ce samedi. Son retour équilibrera l’équipe. Là encore, une première très attendue…

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Christian Maillard est journaliste à Sport-Center depuis 2018. Polyvalent, il couvre notamment le sport local genevois, le basket, la boxe, la natation, mais aussi les courses de ski alpin et de cyclisme. Il a reçu le prix Pierre Chany en 2001 pour un article sur le Tour de France. Il a également couvert les championnats suisses de football et de hockey, ainsi que des événements majeurs tels que les Jeux Olympiques et l’Euro de football. Auparavant, il a travaillé 3 ans à La Côte, 23 ans au Matin et 5 ans à La Tribune de Genève.Plus d’informations @Christi64845382

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