« J'ai l'impression de faire une sieste et de rêver », exulte le vainqueur Tom Dolan

« J'ai l'impression de faire une sieste et de rêver », exulte le vainqueur Tom Dolan
«
      J'ai
      l'impression
      de
      faire
      une
      sieste
      et
      de
      rêver
      »,
      exulte
      le
      vainqueur
      Tom
      Dolan
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Tom Dolan (Smurfit Kappa-Kingspan), franchissant la ligne d'arrivée à La Turballe en 5:18:10, en 7ème position, vient de remporter la 55ème édition de la Solitaire du Figaro avant jury.

Avec 57' d'avance sur Gaston Morvan (Région Bretagne-CMB Performance) et plus d'une heure d'avance sur ses plus proches poursuivants après sa victoire à Royan, l'Irlandais a su conserver son avance tout au long des 710 milles effrénés de l'étape finale. C'était une bonne étape comme dans les livres. On a fait 6-7 heures avec 30-35 nœuds sous petit spi, a commenté Tom Dolan à son arrivée à La Turballe. “C'était assez engagé, c'était sympa, on était les uns à côté des autres. Presque tout le monde a réussi à empanner dans 30 nœuds, sans démâter, sans un cocotier. Après la deuxième traversée de la Manche, toujours 25-30 nœuds de vent, cette fois sous gennaker. Et puis, de nulle part, une grosse accalmie en Iroise, et là, j'ai vraiment dit : Oups, ils sont partis. Je ne les voyais plus, je me suis dit, maintenant, ça ne sent pas bon. Au moins, si je rattrape Gaston, ce sera un podium. Quand j'ai vu la droite arriver, j'ai vu les nuages, je me suis dit que ça sentait peut-être bon. J'ai empanné tout de suite et je ne sais pas où ils ont fini, mais ça a un peu réaligné tout le monde.”

Tom Dolan devient le troisième étranger à remporter une Solitaire après la Belge Joan de Kat en 1970 et le Suisse Laurent Bourgnon en 1988.J’ai l’impression de faire une sieste et de rêver. Je ne sais pas quoi dire. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il y a des années de travail derrière, de sacrifices qui se terminent comme ça. C’est fou, c’est bizarre. Je ne sais pas comment l’expliquer. À chaque fois que quelqu’un gagne, on dit qu’il faut avoir un peu de chance. La petite transition dans la partie molle de la deuxième étape m’a permis de repartir très loin devant (…) C’est une compétition addictive. Maintenant, je viens de la gagner et j’ai déjà envie de revenir. Je pense que c’est le signe que ça ne finit jamais. Cette course, depuis des années, j’entends parler de la Fastnet Race, de la Sydney Hobart, mais là, on la fait trois ou quatre fois, on est seul, dans les mêmes conditions, sur des bateaux beaucoup plus extrêmes. Le niveau est extrêmement relevé, on est tous les uns à côté des autres pendant des jours et des jours. ».

 
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