Boulazac perd la Coupe de France

Boulazac perd la Coupe de France
Boulazac perd la Coupe de France

Au Stade Toulousain, les illusions n’étaient pas nombreuses avant la rencontre. Après deux défaites en deux journées, et au lendemain du départ de l’arrière américain Martyce Kimbrough (rejeté après à peine 18% de réussite en deux matches), le staff considérait ce match de Coupe de France comme un match de préparation avant trois matchs à domicile à disputer d’ici le 8 octobre.

Mais pour Boulazac, cette 64e de finale était aussi un match d’entraînement, l’équipe ayant déjà tourné son attention vers la réception de Nantes pour la 3e journée de Pro B, vendredi 27 septembre au Palio. Marcos Suka-Umu, Ousman Krubally et Clément Cavallo avaient également été laissés au repos.

En conséquence, l’équipe toulousaine pouvait espérer conserver son avantage de sept points de handicap, que le règlement lui confère cette saison, plus longtemps que prévu, d’autant qu’Alexandre Ménard, l’entraîneur du BBD, a décidé de placer Mathéo Le Lann, Babacar Mbye et Samute Avea dans le cinq de départ. Les joueurs de la rose Ville feraient mieux de se montrer les plus motivés et efficaces dans un match qui a rapidement pris des allures de « scrimmage ». En sept minutes, le déficit des Périgourdins avoisinait les 20 longueurs (21-2) avant que le retour de Cyrille Eliezer-Vanerot ne leur permette de réduire l’écart à la fin du premier quart-temps (23-6).

Un substitut pour un match engagé

Dans ce qui est un ersatz de match engagé, le Stade Toulousain, porté par le tir à 3 points de ses arrières Dennis Ona Embo et Camille Jean et l’agressivité offensive de son pivot jamaïcain Willesley Butler (11 points en première mi-temps), accroît son avance. Il la porte à 43-16 (19e) et mène donc largement à la pause (43-18) au terme d’une première mi-temps où le jeune Le Lann a su saisir sa chance (7 points en quinze minutes de jeu).

L’issue de la rencontre ne fait désormais plus aucun doute, même s’il reste à savoir si les locaux sauront résister à la pression défensive, facile à deviner, que Boulazac imposera immanquablement pour limiter l’ampleur de la défaite.

La réponse est oui. Les locaux ont donc facilement conservé leur avance de vingt points (53-31, 30e) et se sont imposés 70-47.

 
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