Après une période plus difficile à domicile, Caden Clark semble libéré à Montréal (MLS)

Après une période plus difficile à domicile, Caden Clark semble libéré à Montréal (MLS)
Après une période plus difficile à domicile, Caden Clark semble libéré à Montréal (MLS)

On dit que l’appétit vient en mangeant. Dans le cas de Caden Clark, le plaisir de jouer au soccer s’accompagne d’une confiance renouvelée depuis son arrivée au CF Montréal.

Peu de joueurs marquent un but lors de chacun de leurs deux premiers matchs en MLS. C’est tellement rare qu’à 17 ans, Clark est devenu le plus jeune joueur de l’histoire de la ligue à accomplir cet exploit, en 2020, avec les New York Red Bulls.

Son talent n’a jamais été remis en question, mais les chemins qu’il a empruntés depuis ses débuts ont parfois été plus cahoteux. Son temps de jeu limité avec le RB Leipzig en Allemagne et le Vendsyssel FF au Danemark en témoigne, mais rien ne se compare à son passage au Minnesota United FC.

De retour en Amérique du Nord, Clark pensait que c’était une excellente occasion de renouer avec l’équipe qui joue à environ 25 miles de l’endroit où il est né, mais les choses ont rapidement tourné au vinaigre.

Signe d’une confiance ébranlée, le milieu de terrain de 21 ans n’a récolté qu’une seule passe décisive en 23 matchs avec les « Loons » cette saison, avant d’être acquis par le CF Montréal à la mi-août.

Depuis, il a non seulement aidé le Bleu-blanc-noir offensivement avec deux buts et deux passes décisives en cinq matchs, mais il est également devenu tranquillement un favori de la foule.

« Je me suis posé la question : pourquoi suis-je si à l’aise ici et pourquoi suis-je capable de faire des choses que je ne pouvais pas faire avant ? La vérité, c’est que rien n’a changé. C’est juste mon état d’esprit de rester calme et d’avoir confiance en moi. Au Minnesota, c’était dur pour moi. L’entraîneur-chef me demandait 10 000 choses différentes. C’est là que j’ai eu du mal », a expliqué Clark après la victoire 2-0 de son équipe contre le Chicago Fire, samedi. Une victoire dans laquelle il a d’ailleurs fait mouche.

Loin de la pression de jouer pour l’équipe de son enfance, Clark semble libéré dans son nouvel environnement. Le mérite en revient sans doute en partie à l’entraîneur-chef Laurent Courtois, qui a admis samedi avoir été surpris par la qualité et l’énergie de l’Américain.

« Laurent me donne de la liberté et de la confiance. J’ai travaillé dur pour les gagner et maintenant ça paye pour nous deux. C’est juste le fait qu’il ne me demande pas d’être à un endroit précis à un moment précis. Il a confiance en mon jeu et en ma capacité à jouer selon mon propre style. C’est quelque chose que j’apprécie et j’espère que ça va continuer », a déclaré Clark.

Ce qui pourrait aussi perdurer, c’est le plaisir que les joueurs éprouvent à être sur le terrain. La semaine dernière, le CF Montréal a retrouvé le chemin des séries éliminatoires de l’Association de l’Est avec sept points sur neuf possibles.

Pour poursuivre sur cette lancée au cours du dernier mois de la saison MLS, Clark estime que lui et ses coéquipiers devront profiter de chaque instant sans se laisser trop submerger par la pression de la course aux séries éliminatoires.

« Quand on se met trop de pression, c’est là qu’on gâche le jeu à nos yeux. On sait qu’on doit gagner et que je dois apporter ma contribution, mais si on se laisse prendre par ça, ça n’arrivera jamais. Il faut accepter la responsabilité, mais ça reste un jeu. C’est notre travail, mais en réalité, on est payé pour taper dans un ballon. Il faut l’apprécier parce que quand on perd ça de vue, c’est là qu’on devient malheureux », a-t-il déclaré.

L’arrivée de Clark a dynamisé l’attaque montréalaise et ses coéquipiers Josef Martinez et Bryce Duke en ont profité. Les deux joueurs ont eu du mal à se trouver par moments cette saison, mais le dynamisme de Clark leur a permis de se créer de meilleures occasions de marquer.

Auteur du but vainqueur contre le Fire, Martinez est quelque peu tombé dans la fontaine de jouvence depuis qu’il partage plus régulièrement le terrain avec ses deux jeunes coéquipiers.

« Je me sens vieux, très vieux quand je joue avec eux. Ce qui est bien, c’est que ces gars courent beaucoup », a déclaré le vétéran de 31 ans. « Je suis content pour Caden parce qu’il a marqué deux buts à domicile. Il a beaucoup de talent, tout comme Bryce. Il faut être prêt pour ces moments-là. »

 
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