l’essentiel
Le dimanche 5 mai, les cyclistes de l’association Vélocité en Agenais sillonneront la ville. Les postes de contrôle ne seront autres que les nombreux ponts d’Agen. Une journée particulière qui s’inscrit dans le cadre de la manifestation « Mai à vélo » organisée dans toute la France par les associations FUB.
En mai, le muguet est remplacé par des chaînes de vélo pour l’association Vélocité en Agenais. Le mois célèbre le sport à deux roues dans toute la France avec : « Mai à vélo ». Une initiative portée par le gouvernement et les 500 associations de la FUB (Fédération française des usagers du vélo). Les bénévoles du cyclisme à Agen ne lésinent pas sur leurs efforts pour célébrer dignement le cyclisme à seulement 3 mois du Tour de France 2024. Même si, « on n’attend pas le Tour de France pour célébrer le cyclisme » souligne Martine Puig, présidente de Vélocité en Agenais. Le premier événement à Agen sera la journée « Pont Pont Pont », dimanche 5 mai. Un programme familial avec de nombreuses animations autour des ponts de la ville a été préparé par les têtes pensantes de l’association. Le parcours formera une boucle de 15 km, de quoi tenir les participants essoufflés.
Programme de la journée « Pont Pont Pont »
– Accueil à 9h
– Départ à 10h du Café Vélo
– Étapes via le Passage d’Agen puis via le Pont de pierre et se terminant par le nouveau Pont de Camélat
– 12h30 : Pique-nique au Pont-Canal
– 14h30 : Séance film-débat et diffusion du documentaire « La Roue Libre »
Sensibiliser pour mieux rouler
C’est un véritable combat mené par Vélocité en Agenais. Martine Puig, la présidente, souligne la place de son organisation au sein de la FUB : « Nous participons aux réunions et nous n’hésitons pas à donner notre avis. Même si souvent les décisions prises vont à l’encontre de nos engagements ». Martine évoque notamment l’interdiction émise sur l’un des boulevards les plus fréquentés d’Agen. “Depuis cette censure au boulevard de la République, c’est très compliqué de se déplacer à Agen.” L’association compte aujourd’hui 85 membres actifs dont la mission principale est de contacter les habitants pour comprendre l’évolution de cette peur du vélo. La chaussée déformée menace la pratique de l’activité. « On croise très souvent des gens avec des vélos dans leur garage qu’ils ne veulent plus utiliser. »
