Lorsque Frédéric Villeroux, alors adolescent, commence à jouer au cécifoot, sa passion pour ce sport est déjà bien ancrée. Pourtant, sa transition de joueur malvoyant à joueur totalement aveugle, avec les yeux bandés, ne se fait pas sans mal.J'ai eu un peu de mal à l'accepter.“, admet celui qui allait devenir l'un des meilleurs joueurs du monde.
Une adaptation nécessaire mais douloureuse
En 2003, alors qu’il évolue en catégorie B2-B3 (réservée aux malvoyants), l’entraîneur de Fréderic Villeroux lui propose de rejoindre la catégorie B1, destinée aux aveugles. Ce changement implique de jouer avec un bandeau recouvrant entièrement les yeux et un ballon sonore. Pour le joueur, cette transition est brutale : «Quand on garde un petit vestige visuel, on a envie de l'utiliserAccepter de renoncer à ce petit avantage demande du temps et un effort d’adaptation considérable. S’il peine dans un premier temps à trouver ses repères sur le terrain, Fréderic Villeroux finit par s’approprier les spécificités du Cécifoot, développant une ouïe fine et un sens aigu de l’espace. Rapidement, il devient un maître du jeu, malgré le handicap. Cette force mentale lui permet de surmonter ses appréhensions initiales et de s’imposer comme un leader sur le terrain.
De la frustration à l’acceptation
Frédéric Villeroux est aujourd’hui le capitaine incontesté de l’équipe de France de Cécifoot qu’il dirige avec un talent inégalé. Sa capacité à (…)
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