Les collégiens de Saint-Denis aux épreuves de para-athlétisme

Les collégiens de Saint-Denis aux épreuves de para-athlétisme
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      Saint-Denis
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      para-athlétisme

Rien ne se passe comme d’habitude, cette rentrée, pour les 529 élèves du collège Dora-Maar de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). D’abord parce qu’ils n’ont pas pu faire leur rentrée dans leur établissement. Et pour cause : ce dernier est situé au cœur du village olympique de Paris 2024. Jusqu’au 16 septembre, ils sont donc accueillis dans l’enceinte d’une école de Saint-Ouen. Ensuite, parce qu’en contrepartie de cette rentrée, ils sont accueillis dans l’enceinte d’une école de Saint-Ouen. « pas comme les autres »Ce qui représentait un véritable défi logistique, selon la directrice, Cécile Lacrosse, l'Education nationale a distribué un millier de tickets aux élèves. « Tout le monde a la possibilité d’assister à deux événements » Jeux paralympiques, explique les principaux. L'un est obligatoire et se déroule pendant le temps scolaire, l'autre est facultatif.

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Tous les élèves de 3et s'est rendu au Stade de France, mercredi 4 septembre, pour assister à une épreuve de para-athlétisme. Le passage dans le quartier, entre l'école Anatole-France de Saint-Ouen (en bordure du village des athlètes) et le Stade de France, est déjà l'occasion de faire le point. « En termes d’infrastructures sportives, nous sommes plutôt bien lotis dans ce collège »reconnaît Cassandra Grasso, professeure d'éducation physique et sportive (EPS), qui accompagne sa classe.

« Tous les établissements de la région ne peuvent pas en dire autant. Nous avons un stade avec deux scènes, juste derrière, elle indique, pointant dans la direction du village olympique, et aussi une salle d’éducation physique attenante au collège… Mais cela veut aussi dire qu’on a eu cours pendant deux ans au milieu du bruit des marteaux-piqueurs.

Des explications techniques données au milieu du bruit

Une fois sur place, dans l'ambiance toujours survoltée des épreuves de Paris 2024, l'enseignante sourit. Certes, les collégiens ont payé le prix fort de leur préparation aux Jeux olympiques et paralympiques (JOP), avec des nuisances sonores et des trajets vers les installations sportives rallongés par des travaux bloquant les routes. « Mais il y a une super ambiance, c'est quand même bien de commencer l'année comme ça », sourit Cassandra Grasso.

Le Stade de France est rempli d'enfants, venus pour la plupart avec leur classe ou leur association sportive, et, semble-t-il, de toute la France : dans les tribunes voisines, des écoliers agitent des drapeaux de la région normande. « Les gens sont venus de partout pour voir les Jeux, et pour nous, c'est juste à côtéAya, une élève de 3e année, se félicitera plus tardet du Collège Dora-Maar. C'est encore une chance.

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