Au lendemain de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, c’est un Olivier Ginon déjà souriant qui marchait vers le Stade de France, où l’équipe de France de rugby à 7 s’apprêtait à décrocher l’or. Avant même la consécration des Bleus d’Antoine Dupont, le chef d’entreprise, tout juste sorti d’un espace de réception proche du stade, pouvait déjà se féliciter d’avoir achevé avec ses équipes, dans les délais, les 160 000 places en tribune que le groupe qu’il préside avait promis aux organisateurs des Jeux, qui avaient choisi dès le départ de ne proposer que des sites temporaires à Paris, plutôt que de construire des enceintes sportives permanentes. Selon ses propres chiffres, GL Events, la société d’Olivier Ginon, aurait construit « 70 % des installations temporaires » de ces Jeux, « de Paris à Tahiti », en passant par le château de Versailles où l’entreprise avait également en charge toute la partie hospitalité, vestiaires et restauration.
Deux ans plus tôt, ce spécialiste de l’événementiel s’était en effet impliqué dans le dossier, à la demande des organisateurs de Paris 2024, qui avaient ouvert près de 1 500 marchés publics pour un montant total de 2,2 milliards d’euros d’achats. GL Events s’est rapidement positionné, au point de devenir partenaire officiel de l’événement, en juin 2023. À cette époque, le patron Olivier Ginon expliquait que « l’attribution de ce contrat portant sur des installations temporaires confirme la confiance établie entre le Comité d’organisation (…)
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