Ces derniers mois, l'image du rugby français a été impactée par des affaires extra-sportives. Melvyn Jaminetun arrière du XV de France, a été exclu de l'équipe nationale après la diffusion d'une vidéo raciste.Ma mère qui me demande si j'ai fait la fête… Je te jure, le premier Arabe que je croise sur la route, je l'ai frappé avec mon casque. Je l'ai frappé avec mon casque. Je te dis, je l'ai frappé avec mon casque. Un coup avec mon casque“, a-t-il déclaré. Peu de temps après, deux autres rugbymen français se sont retrouvés au cœur de la polémique. Présents en Argentine avec le XV de France, Oscar Jégou et Hugo Auradou sont accusés de viol par une jeune femme. Bien qu'ils aient été autorisés à rentrer en France, les deux athlètes restent sous le coup d'une enquête.
Gaël Fickou (France XV) contre l'élimination des troisièmes mi-temps
Dans ce contexte mondial, quelques questions ont émergé autour de la traditionnelle « troisième mi-temps ». Ce terme évoque les soirées passées par les rugbymen, au cours desquelles la fête est de mise. Il n’est pas rare que certains joueurs consomment de l’alcool lors de ces événements, mettant parfois la modération de côté. Malgré les récentes polémiques, Gaël Fickou, trois-quarts centre du XV de France, a écarté l’idée d’une potentielle suppression de ces moments entre coéquipiers.Il ne faut pas perdre cette troisième mi-temps, ça fait partie du rugby. Je le fais depuis 12 ans et ça se passe bien depuis 12 ans. Cela fait partie de la culture du rugby et il faut garder ça. Il faut contrôler les excès. C'est aux joueurs de prendre les choses en main et d'assumer leurs responsabilités. C'est aux Fédérations et à la Ligue de bien encadrer tout ça et ça se passera très bien.“, a-t-il confié à nos confrères de RMC Sport.
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