l’essentiel
Dernier avec quatre défaites en quatre matchs disputés, le Rodez AF joue ce vendredi soir 20 septembre à Troyes, lui aussi en mauvaise posture. Un tournant à l’occasion de cette cinquième journée du championnat de France de deuxième division ? Coup d’envoi, 20 heures
« En termes de préparation à la compétition, on est au 15 juillet, comme au premier jour de la reprise, explique l’entraîneur de Rodez Didier Santini. Oui, on a perdu nos quatre premiers matches de la saison. Oui, à Troyes, le match contre un adversaire classé juste devant nous coûte cher, mais je ne suis pas abattu. Il faut transmettre une énergie positive aux joueurs. La première de ces énergies, c’est de leur montrer nos données sur nos premiers matches pour qu’ils sachent que notre bilan est bon. On a juste un manque de réussite qui nous pénalise. D’ailleurs, si je prends nos données de la saison dernière, à ce moment de la saison, elles sont toutes plus basses. Le revers de la médaille, c’est simplement qu’on a eu beaucoup plus de réussite. »
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« Ne change rien »
« Changer notre façon de jouer serait une tentation mais cela entraînerait une erreur fondamentale. En effet, tous les joueurs que nous avons recrutés correspondent à un profil de jeu spécifique pour appliquer nos principes de football offensif. Si nous changions notre façon de jouer en développant par exemple une approche ultra-défensive, nous n’aurions pas les éléments pour le faire. De plus, dans l’effectif, ces changements généreraient de la frustration et nous pourrions finir par perdre des joueurs. »
Alors, quelle est la solution ?
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Didier Santini est formel : « On fait de bonnes choses. Celles-ci sont parfois freinées par un manque d’agressivité dans les duels. J’attends une amélioration dans ce domaine. À partir de là, on sera proche de marquer des points, de prendre confiance et surtout de progresser au classement. »
Réponse dans l’Aube avec l’obligation de se présenter enfin au concours…
