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« Des jeux fous », dit Alex Portal en faisant le point

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Le médaillé d’argent du 200 m quatre nages termine ses Jeux avec 4 médailles. Même s’il manque l’or dont il rêvait, il savoure sa magnifique performance.

Après les médailles d’argent (100 m papillon et 400 m nage libre) et de bronze (100 m dos), Alex Portal (S13) a ajouté la médaille d’argent au 200 m quatre nages, une épreuve remportée par le Biélorusse Ihar Boki (qui remporte son 21e titre paralympique ; le 5eet pendant les Jeux de Paris 2024).

Alex Portal, comme lors de ses précédentes apparitions, s’est laissé porter par la foule, a tout donné, avant de s’incliner devant la solidité de l’épouvantail Boki. Il termine sa campagne sans l’or qu’il espérait mais avec la satisfaction d’avoir ébranlé la légende de la catégorie. Extrait de son passage détendu en zone mixte.

La collection de médailles : « 3 médailles d’argent, 1 de bronze, c’est fou. Ce sont des Jeux de fous. Je n’arrive pas trop à encaisser, même si un peu plus parce que la pression commence à retomber un peu. J’ai tout donné. J’ai presque fait mon meilleur temps (2’06”66 ; 4”63 derrière le Biélorusse Ihar Boki, auteur du record du monde en 2’02”03), j’en ai fait trois autres sur mes trois autres courses. Je ne repars pas avec la médaille pour laquelle je suis venu mais 4 médailles, c’est le double de Tokyo (1 médaille d’argent et 1 de bronze en 2021). Et c’est énorme de faire 3 médailles d’argent derrière un gars comme Boki. Je suis content d’avoir pu faire ces courses, d’avoir approché son niveau et d’avoir pu profiter de l’ambiance. »

La légende de Boki : « Il y a un respect mutuel. Je sais ce qu’il a donné à l’entraînement pour arriver à ce niveau. C’est sympa de nager contre des gars comme ça. Je suis persuadé qu’un jour, je l’aurai. C’est presque arrivé sur 100 m papillon, sur 400 aussi. Il a plus d’expérience que moi, a des qualités aquatiques monstrueuses dans toutes les nages. Sur 200 m 4 nages, en 2’2”, il a toujours le record du monde. 21 médailles d’or aux Jeux, c’est fou. D’un côté, je suis extrêmement fier de pouvoir nager avec un gars comme ça qui me pousse à tout donner. De l’autre, je suis un peu « énervé » de penser qu’il est encore là mais ça me pousse à tout donner tous les jours. Je me dis qu’un jour, ça passera, même s’il est ultra fort, il n’est pas intouchable. »

Le podium du 400m avec son frère Kylian : « Le meilleur souvenir ? J’aurais aimé dire oui. D’un côté oui, de l’autre c’était aussi le plus bizarre, je me disais que j’avais les capacités pour faire l’or et je ne l’ai pas fait. Lui, sa première médaille, j’étais tellement plus contente pour lui que pour moi. Les émotions que j’ai ressenties ce jour-là, c’était vraiment très très bizarre. Sur le podium, on a vraiment apprécié. »

Le public : « Énorme, j’ai essayé de profiter à nouveau. Les trois premiers jours sont passés super vite en faisant plein de choses d’affilée. J’ai essayé d’ouvrir grand mes oreilles, pas mes yeux parce que ça ne marche pas vraiment. De prendre le maximum d’énergie, de positivité, de bonheur. Et comme d’habitude, les gens étaient là, ils m’ont tellement donné, ça m’a fait tellement plaisir. Le fait que les gens nous encouragent comme s’ils nous connaissaient depuis des années alors que pour la plupart d’entre eux ce n’est pas du tout le cas, ça fait du bien, ça nous fait du bien, ça nous fait comprendre pourquoi on s’entraîne tous les jours pour courir, pour concourir, c’est un peu notre vie, ce qui nous rend le plus heureux dans notre vie. »

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Ugo Didier, mon colocataire qui peut encore obtenir 2 médailles : « Je lui souhaite bonne chance. Il a les compétences et l’ambition. C’est l’un de mes meilleurs amis. Je suis très fier de lui, de ce qu’il fait. J’espère qu’il réussira à décrocher les 4 médailles. Son objectif était de décrocher l’or, il l’a fait dès le premier jour, il n’a plus qu’à profiter de tout cela et à tout donner, librement. Je sais qu’il y arrivera car il a une mentalité de fou. »


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