En cyclisme, l’équipe de France assure pouvoir « gagner plus de vingt médailles »

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Depuis 2017, Laurent Thirionet est le manager de l’équipe de France de paracyclisme. Amputé d’une jambe à 23 ans suite à un accident de moto, il a participé aux Jeux paralympiques de Sydney (2000), Athènes (2004), Pékin (2008) et Londres (2012), où il a remporté sept médailles, dont deux d’or.

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Cet ancien architecte de la communauté urbaine de Dunkerque revient sur les résultats des Bleues et des Bleus, qui ont remporté sept médailles, dont trois d’or, sur la piste du vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines), du 29 août au 1er septembre.

Les épreuves de cyclisme sur piste sont terminées. Quel bilan tirez-vous ?

C’est exactement ce que nous avions prévu. Globalement, c’est un bon résultat. Les épreuves où nous n’avons pas de médailles étaient prévues. C’était soit pour se dégourdir les jambes, soit pour patienter, soit pour tester les machines. C’est donc très satisfaisant, même s’il y a quelques déceptions. Notamment notre tandem féminin qui n’a pas pu concourir dimanche, classé hors course à cause d’un incident.

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Ce qui s’est passé?

Après 30 mètres, Elise [Delzenne] et Anne-Sophie [Centis] ont été éliminées. C’est très frustrant, horrible même. Anne-Sophie a enlevé ses chaussures et la communication entre les deux était mauvaise. Elise a cru à un problème mécanique, comme une roue qui se desserrait ou une pédale défectueuse. Elle a paniqué et s’est mise à rouler sur la partie grise de la piste. Quand on met les deux roues là-dessus, c’est un tir et une disqualification. Si, à ce moment-là, on n’a pas de bris de matériel, on ne recommence pas.

Ils auraient pu aller chercher la médaille de bronze sans problème. J’espère qu’ils se remobiliseront avec les épreuves sur route et qu’ils seront vraiment motivés au départ pour nous montrer de belles choses.

En vitesse par équipes, les Français terminent au pied du podium. C’est aussi une déception…

On parle de cette vitesse par équipes depuis un moment, mais on a eu du mal à mobiliser nos athlètes pour cette épreuve. On a été battus par trois équipes dont c’est la spécialité. Et qui ont pris le temps de s’y préparer. On a plus de rouleurs que de sprinteurs. Donc, la logique est respectée.

Il y a environ trois semaines, Dorian Foulon annonçait qu’il ne participerait pas à cette course par équipes car elle était prévue le lendemain de la poursuite individuelle qu’il devait disputer et qu’il a finalement remportée. Son absence a-t-elle été un désavantage ?

Si Dorian avait été là, on ne l’aurait pas préparé beaucoup plus. Car les coureurs n’étaient pas forcément disponibles au même moment. Pour participer à cet événement, il faut être présent dans les mêmes camps d’entraînement et on a eu beaucoup de difficulté à mobiliser nos athlètes.

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Les courses sur route débutent le mercredi 4 septembre. Quels sont les objectifs ?

En terme de nombre de victoires, on va faire un carton. On va voir deux ou trois médailles d’or certains jours.

Vous aviez annoncé que l’objectif du paracyclisme était de ramener vingt médailles à la France lors de ces Jeux. Est-ce toujours le cas ?

Nous atteindrons notre objectif. Si je vous dis que nous allons gagner plus de vingt médailles, nous le ferons, car les planètes s’aligneront. C’est sûr. Si nous en faisons moins, par contre, cela voudra dire que nous aurons raté nos Jeux. Mais si nous avons trois crevaisons, quatre chutes et une épidémie de gastro dans l’équipe, ce sera évidemment difficile…

Pierre Lépidi

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