une dernière ligne droite tendue pour les Jeux olympiques

une dernière ligne droite tendue pour les Jeux olympiques
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La flamme est allumée, les installations sont prêtes et Paris poursuit sa transformation à 100 jours des Jeux Olympiques. Mais des inquiétudes demeurent sur l’aspect sécuritaire et le président Emmanuel Macron a semé le trouble en évoquant un éventuel retrait de la cérémonie d’ouverture au Stade de .

La flamme olympique a été allumée mardi en Grèce.

CLÉ DE VOÛTE

Alors que cette barre symbolique a été franchie mercredi, des interrogations persistent sur la capacité des transports en commun, en souffrance depuis des mois, à digérer l’afflux de sept millions de voyageurs attendus sur deux semaines. Une autre incertitude concerne les conséquences de l’intensification des tensions internationales, que ce soit en Ukraine ou au Moyen-Orient.

Allumée mardi à Olympie, la flamme a entamé le voyage en Grèce qui la mènera à Paris, en passant par la Méditerranée, Marseille ou les Antilles.

L’ambition d’organiser cette cérémonie d’ouverture sur la Seine, hors stade, une première dans l’histoire, a été réaffirmée lundi par le chef de l’Etat. Le travail des autorités se concentre sur ce défilé nautique grandiose promis au pied de Notre-Dame, du Louvre et de la Tour Eiffel, avec à son bord des athlètes, dont plus de 10 000 concourront du 26 juillet au 11 août.

Mais Emmanuel Macron a relancé les spéculations sur son maintien en cas de menace terroriste accrue, assurant que des « plans B et C » étaient à l’étude, évoquant même pour la première fois l’hypothèse d’un retrait – jusqu’ici exclu par les autorités – au Stade de France.

Ce scénario illustre surtout la nervosité autour de cette cérémonie, liée au contexte international : la situation au Moyen-Orient, avec la guerre à et la récente attaque de l’Iran contre Israël, ainsi que le conflit entre la et l’Ukraine.

« Crédit de la France »

En France, le plan Vigipirate a récemment été reclassé au niveau « Attaque d’urgence » après l’attentat de Moscou du 22 mars revendiqué par l’État islamique. « Clairement, le contexte est tendu », a confirmé à l’AFP une Source sécuritaire, tandis que la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a expliqué qu’aucune menace spécifique visant les n’avait été constatée jusqu’à présent.

Pour assurer au maximum la sécurité, la taille du festival sur la Seine a été réduite : le nombre de spectateurs gratuits est passé de 500 000 à 222 000. Avec ceux qui ont payé leur place en bas des quais, il devrait y en avoir environ 320 000 au total.

Ce n’est « probablement pas la dernière retouche », assure la Source sécuritaire. La Seine reste le “plan principal” et “très probable” a néanmoins assuré mardi le chef du comité d’organisation Tony Estanguet.

Malgré la mobilisation sur ce sujet clé, la question de savoir si les transports seront prêts à absorber le flux de spectateurs olympiques durant l’été persiste. Le métro parisien ne montre aucun signe évident d’amélioration et des négociations sont toujours en cours pour indemniser les salariés qui seront mobilisés à la SNCF ou à la RATP.

“Si ça se passait mal (pendant les JO, ndlr), on porterait atteinte au crédit de la France”, a prévenu Jean Castex, PDG de la RATP et ancien locataire de Matignon. Une crainte également alimentée par les menaces de grève, portées notamment par certains syndicats, et encouragées par le principal parti d’opposition de gauche (LFI).

Paris se transforme

Côté aéroports, à Roissy et Orly, les deux principales portes d’entrée en France pour les délégations étrangères, les équipes s’apprêtent à accueillir plus de 60 000 personnes accréditées à partir du 18 juillet, date de l’ouverture officielle du village olympique.

Par ailleurs, depuis plusieurs mois, les associations d’aide aux personnes vulnérables alertent sur le sort des sans-abri dont les camps de fortune sont démantelés de plus en plus rapidement à l’approche des JO. Mercredi, le plus grand squat de France, à Vitry-sur-Seine dans la banlieue sud de Paris, qui abritait jusqu’à 450 migrants, a été évacué par la police.

L’hébergement des personnes expulsées – dont la plupart sont légalement en France selon les associations – doit avoir lieu ailleurs en Ile-de-France et en province, par exemple à Bordeaux.

En attendant, la capitale commence à se parer des atours des Jeux. Les premières installations olympiques temporaires sont construites au Trocadéro, à la Concorde ou au Champ-de-Mars. Côté équipements olympiques, le train suit son parcours sans embûches.

Les inaugurations ont eu lieu entre février et avril, villages olympiques et médiatiques, port de plaisance de Marseille, centre aquatique de Saint-Denis… Depuis le 29 février, les organisateurs s’affairent à préparer les 3 000 appartements du village olympique qui doit accueillir près de 14 500 personnes, dont athlètes et staff.

La participation des Russes pourrait encore être sujette à des changements de dernière minute, mais dans l’état actuel des choses, ils restent autorisés à concourir sous bannière neutre et dans des conditions strictes. Ils ne seront pas présents à la cérémonie d’ouverture, tout comme les Biélorusses, également exclus par le CIO.

Leur présence prévue est contestée par la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, qui a assuré qu’ils n’étaient « pas les bienvenus » lors d’un déplacement à Kiev. Emmanuel Macron lui a fait part de sa conviction que la Russie tenterait de perturber ces JO, une accusation réfutée par Moscou. La cybersécurité est un autre enjeu majeur pour les autorités.

AFP

 
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