Une semaine après l’explosion et l’incendie de l’usine Saipol, dans le port de Sète, des experts doivent se déplacer ce mercredi pour étudier l’état de la charpente du bâtiment, fragilisée par la catastrophe.
Il faudra attendre encore quelques jours. Une semaine après l’explosion, suivie d’un incendie spectaculaire survenu mercredi 10 avril à l’usine Saipol, dans le port de Sète, la cause de l’accident industriel n’est toujours pas connue.
Fragilisé, le bâtiment et sa charpente doivent faire l’objet d’une évaluation ce mercredi, en vue d’une consolidation. Ce n’est qu’à sa conclusion que d’autres experts pourront procéder à des analyses plus approfondies au sein de l’unité d’estérification, en maintenance au moment de l’incident, complétant les premiers éléments recueillis le jour du sinistre par les enquêteurs. du commissariat de Sète, dont des techniciens en identification médico-légale.
La CFDT « veille à ce que les causes soient identifiées »
Toujours hospitalisé dans un état grave, l’employé, qui était en patrouille au moment de l’explosion, n’a pas encore pu être interrogé. Saipol confirme de son côté “qu’aucune piste ne peut être privilégiée pour le moment”.
Enfin, le syndicat local CFDT « apporte son soutien au salarié, ainsi qu’à sa famille, ses proches et l’ensemble des salariés »et indique que ce sera « Attentifs à ce que les causes de cet accident soient identifiées, afin d’en tirer toutes les conséquences, que ce soit en termes de responsabilités et d’actions préventives à mettre en œuvre afin d’éviter d’autres catastrophes ».
