Le carburant ne cesse d’augmenter depuis plusieurs mois, approchant les 1,90 euros le litre. Mais le gouvernement ne veut rien faire.
Nous savons que faire le plein n’est évidemment pas amusant. Surtout quand les prix flambent.
Une hausse constante des prix des carburants
Et c’est le cas depuis un certain temps déjà, alors que tensions géopolitiques font monter en flèche les prix de l’essence et du diesel. Ainsi, et selon les dernières données du ministère de la Transition écologique, le diesel et l’essence sans plomb 95-E10 ont connu des hausses significatives la semaine dernière. Le diesel s’échangeait en moyenne à 1,7899 euros le litre, soit une hausse de 2,5 centimes par rapport à la semaine précédente. De son côté, le sans plomb 95-E10 a atteint 1,89645 euros le litre, enregistrant une hausse de 3,2 centimes en une semaine seulement. De la des augmentations significatives, qui ont évidemment un impact direct sur le pouvoir d’achat des automobilistes, qui voient leurs dépenses en carburant augmenter constamment au fil des mois. Ainsi, le sans plomb 95 est sur une trajectoire ascendante depuis le début de l’année. Le 12 janvier, ce dernier était en moyenne à 1,7645 euro le litre, soit 13 centimes de moins qu’aujourd’hui.
Toujours pas de contrôle de carburant à venir
Pour mieux comprendre l’impact de ces augmentations, prenons l’exemple d’un réservoir de 40 litres. Entre le début de l’année et aujourd’hui, la différence de prix se traduit par un coût supplémentaire d’un peu plus de 5 euros. Pour les ménages déjà soumis à des contraintes budgétaires, cette hausse peut peser lourdement sur leur pouvoir d’achat. Les causes de cette flambée sont multiples, comme les impôts, le prix du baril de pétrole ou encore les conflits, que ce soit en Ukraine ou entre Israël et la Palestine. Et malheureusement, le gouvernement ne veut rien faire pour aider les automobilistes. Si ce dernier avait promis la mise en place d’un chèque carburant de 100 euros, celle-ci a finalement été reportée, tant que le prix de l’essence n’était pas assez élevé. C’est pourtant le cas aujourd’hui et l’Etat fait la sourde oreille, préférant demander aux distributeurs de faire des efforts et de plafonner leurs prix. C’est par exemple le cas de TotalEnergies, qui doit continuer à maintenir son carburant sous la barre des deux euros.
Mais combien de temps durera cette augmentation ? Malheureusement, celui-ci ne devrait pas s’arrêter de si tôt…
