« C’est vrai que je suis un peu meilleur en play-offs »

« C’est vrai que je suis un peu meilleur en play-offs »
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Jiri Sekac : “C’est vrai que je suis un peu meilleur en play-offs”

Publié aujourd’hui à 13h10

Il y a des choses qui ne changent pas. Depuis trois saisons et l’arrivée de Jiri Sekac au Lausanne HC, les supporters du club vaudois ont pris l’habitude d’assister à la saisissante montée en puissance du joueur tchèque à chaque tournant de la nouvelle année.

En 2024, l’envol du n°92 des Lions a été légèrement retardé en raison d’une blessure qui l’a éloigné des patinoires pendant un mois, entre fin décembre et fin janvier. L’attaquant de 31 ans, une fois la machine redémarrée, a continué sa progression. Au point d’imprimer les rétines des spectateurs à chacune de ses équipes depuis le début des play-offs.

Visuellement impressionnant

« Comment l’expliquer ? Je ne sais pas, rigole Jiri Sekac. Mais c’est vrai que j’ai toujours les meilleures parties de mes exercices en fin d’année. Ce timing fait que je suis un peu mieux lors des play-offs, ce qui est une bonne chose. Il vaut mieux être meilleur en fin de saison qu’en début de saison.

Avec cinq points (dont trois buts) en neuf sorties contre le HC Davos puis Fribourg-Gottéron, Jiri Sekac offre un bilan comptable correct. Mais c’est visuellement que le grand et imposant ailier (189 cm, 91 kg) impressionne son monde. Entre technique manuelle exceptionnelle et impact physique saisissant. Des compétences qui font du Tchèque un véritable joueur des playoffs pour le titre.

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« J’ai participé à de nombreux matches de barrages dans ma vie, avoue-t-il. Certains ont réussi, d’autres non. Par conséquent, je ne dirais pas que je suis un joueur de barrage. Par contre, c’est vrai que je suis un gars agressif sur la glace. J’ai toujours été. Et en play-off, c’est le moment idéal pour utiliser cet atout pour avoir un gros impact sur le jeu. »

Ses nombreuses réussites, tant contre les Grisons que contre les Dragons, ont souvent été saluées par le public de la Vaudoise Arena. L’homme aux 115 matchs dans la LNH disputés sous les couleurs de Montréal, Anaheim, Arizona et Chicago répond parfaitement aux exigences du jeu prônées par son entraîneur Geoff Ward, basé sur une pression incessante sur les premiers receveurs adverses.

Avec Rochette et Suomela

Ses bras longs et son jeu corporel font également de lui un joueur insaisissable par moments, une fois la rondelle récupérée.

« Si un joueur peut à peu près tout faire sur la glace, c’est toujours bien », estime humblement Jiri Sekac. Personnellement, j’essaie de faire de mon mieux et d’être prêt pour chaque match. Jouer physiquement et être productif pour l’équipe. C’est mon travail et j’essaie de le faire. Faire tout ce qui peut aider l’équipe à gagner.

L’international tchèque n’a pas hésité à quitter ses partenaires habituels – Jason Fuchs et Damien Riat – pour prendre place sur l’une des ailes de la première ligne, aux côtés de Théo Rochette et Antti Suomela. Testée par Geoff Ward lors de la dernière manche de la saison régulière face à l’EV Zoug, cette nouvelle association convainc de plus en plus au fil des sorties communes.

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« Théo est très jeune et il apprend encore beaucoup de choses », commente-t-il. Antti et moi sommes plus âgés et avons plus d’expérience. Nous essayons donc de garder le jeu de notre côté et de faire ce qu’il faut. Dans sa jeune carrière, Théo a également fait partie d’équipes gagnantes. Donc il sait quoi faire pour gagner et il apprend bien. Jusqu’à présent, notre trio se porte bien.

Il aura encore à cœur de briller, ce samedi soir (coup d’envoi à 20 heures) à la BCF Arena, lors du troisième tour des demi-finales des barrages contre Fribourg-Gottéron. Afin de rapprocher le club de Malley de la première finale de son histoire. Afin également de garantir quelques matches supplémentaires à Jiri Sekac sous le maillot vaudois, son contrat avec le LHC expire à la fin de cet exercice.

« Si je pouvais rester, j’y réfléchirais sérieusement »

« Si je pouvais rester, j’y réfléchirais sérieusement », admet-il. Je sais que je vais devoir prendre une décision tôt ou tard. Voyons quelle sera la prochaine étape. Mais pour l’instant, place aux play-offs. J’ai décidé de ne pas m’inquiéter pour le reste. Je veux juste terminer la saison, me concentrer sur le hockey et ensuite voir ce qui se passe.

Avec 159 apparitions sous le maillot lausannois, Jiri Sekac n’a jamais été aussi fidèle à un club au cours de sa carrière, à l’exception de l’Ak Bars Kazan (Russie, 191 matchs). Et il ne compte pas s’arrêter là. « Nous avons encore beaucoup de travail à faire », affirme le Tchèque, déterminé et prêt à relever le défi. Sa dernière avec les Lions ?

Chris Geiger a étudié à l’Université de Neuchâtel, où il a obtenu son baccalauréat en Lettres et Sciences Humaines. Après être passé par plusieurs rédactions en Suisse romande, dont celle de Sports bleus, il rejoint l’agence Sport-Center en octobre 2021. Il couvre principalement le hockey sur glace.Plus d’informations @christogeiger

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