Du report à la rechute, la fin douloureuse de la carrière de Rafael Nadal

Publié le 6 avril 2024 à 20h06 / Modifié le 6 avril 2024 à 20h08

À Manacor, petite ville de l’intérieur de l’île de Majorque rendue mondialement célèbre par les exploits de Rafael Nadal, les courts de tennis de l’académie que le champion a ouverte en 2016 se parent de mantras célébrant la ténacité, l’abnégation, la volonté. Mais il arrive un moment où l’esprit ne peut faire que ce que le corps lui permet. Jeudi, Rafael Nadal a annoncé son retrait du tournoi de Monte-Carlo, qui débute dimanche, avec ces mots : “Mon corps ne me le permet tout simplement pas.” Blessé depuis le début de l’année, l’Espagnol n’est toujours pas apte à rejouer pour ce qui devrait être sa dernière saison.

C’est la quatrième fois en quatre mois que Rafael Nadal, qui a disputé trois matches à Brisbane début janvier, se retire d’un tournoi et reporte son retour, après l’Open d’Australie, Doha et Indian Wells. La symbolique est cette fois différente puisque Monte-Carlo, tournoi qu’il a remporté 11 fois, marque le début de la saison sur terre battue. Or, si Nadal est aux prises avec les limites de son corps depuis des années, il avait jusqu’ici réussi le plus souvent à réapparaître en avril, à prendre de l’ampleur en mai et à remporter Roland-Garros en juin avant, bien souvent, trop souvent, de rechuter ensuite. .