Publié le vendredi 17 novembre 2023 à 19h21
“Ce n’est pas un homme, c’est une femme”, répond d’emblée David Quinaux, policier de référence pour “discriminations et crimes de haine” pour la police de Charleroi, et co-président d’Unia, qui lutte contre les discriminations. . « Je suis très heureuse que Basic-Fit Ladies accueille des personnes transgenres. » En la matière, selon lui, une certaine ouverture d’esprit est nécessaire. D’ailleurs, si cette dame a des questions, en parlant du client musulman, elle n’a qu’à les adresser à l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, précise la référente pour toutes les questions de discrimination. à la police carolo. “Pour tomber sous le coup de la loi, il faudrait qu’il y ait incitation à la haine”, conclut-il.
Véronique De Baets, la responsable presse de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, nous répond qu’il est tout à fait autorisé qu’une personne transgenre soit admise dans une salle de sport réservée aux femmes. D’ailleurs, si Basic-Fit décide de l’exclure après cette publication Facebook, la marque pourrait être condamnée sur le fondement de la loi relative à l’identité de genre. Bien entendu, rien ne laisse présager cette suite. De plus, Basic-Fit est très ouvert dans sa réponse. « Il faut faire très attention à ce que l’on publie sur les réseaux sociaux », conclut Véronique De Baets.
