Patrick Roy comme entraîneur-chef des Maple Leafs de Toronto? Ce n’est pas si fou que ça ! – .

Patrick Roy comme entraîneur-chef des Maple Leafs de Toronto? Ce n’est pas si fou que ça ! – .
Patrick Roy comme entraîneur-chef des Maple Leafs de Toronto? Ce n’est pas si fou que ça ! – .
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Je n’abandonne pas. Je rêve de voir Patrick Roy devenir l’entraîneur-chef des Rangers de New York. Qu’il pouvait, comme je l’ai fait alors, descendre Broadway jusqu’au Madison Square Garden avant un match.

Ce sont parmi les plus belles promenades de ma carrière. Peut-être que j’irais même avec lui un soir !

Mais cette semaine, on m’a évoqué l’idée que Patrick ferait aussi un très bon entraîneur pour les Maple Leafs de Toronto. Sheldon Keefe est toujours en poste, mais avec un nouveau directeur général, on ne sait jamais…

Patrick à Toronto? Avec les Maple Leafs, une équipe qui, comme les Rangers, est bâtie pour gagner la Coupe Stanley? Ce n’est pas si fou que ça !

Souvenirs de Pat Burns

New York reste mon premier choix. Mais il y a quelque chose chez Patrick qui me rappelle Pat Burns. Un Québécois qui mène les Maple Leafs est spécial. Et à Toronto, les fans ont adoré Burns.

Burns avait aussi été tellement déçu que ce fameux slash de Wayne Gretzky aux dépens de Doug Gilmour n’ait jamais été sanctionné, en demi-finale contre les Kings de Los Angeles, en 1993.

Car s’ils avaient remporté cette série, ce sont ses Leafs qui auraient retrouvé le Canadien en finale.

Passion et enthousiasme

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À mes yeux, Burns était leur dernier bon entraîneur. Ils ont eu Mike Babcock, mais à mon avis, il était là pour l’argent.

Comme Patrick, Burns était un entraîneur enflammé. À Toronto, Roy apporterait feu et enthousiasme à une organisation qui déçoit année après année.

En plus, il est si facile pour Patrick d’obtenir le respect des joueurs, de l’organisation, des supporters… Son palmarès est exemplaire. En tant que joueur, il a remporté le championnat de la Ligue américaine, puis quatre bagues de la coupe Stanley.

Il mérite une dernière ridé

Et il est devenu entraîneur de carrière. Pour moi, un coach de carrière, c’est quelqu’un comme lui, qui a tout gagné. Parce qu’il a aussi remporté la Coupe Memorial et le Trophée des Champions de la LHJMQ avec les Remparts.

Patrick mérite d’en faire un dernier ridé. Il ne sera peut-être pas entraîneur-chef pendant 15 ans dans la LNH. On connaît sa passion pour le golf, il possède également une résidence en Floride. Il est évident qu’un jour, il voudra profiter de tout cela.

Peut être entraînerail n’y a que deux ou trois saisons. C’est pourquoi je veux le voir à New York, mais aussi l’imaginer très bien à Toronto. Avec une équipe gagnante, en gros. Je ne pense pas qu’il irait sur un marché comme Columbus.

Plus de réponses bientôt ?

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Photo Didier Desbusschère

Et je pense que si ce n’est pas l’une de ces deux destinations, Patrick va être déçu. C’est mon avis, je ne lui en ai jamais parlé et ce n’est pas dans mes projets !

Nul doute que nous aurons plus de réponses après la Coupe Memorial, où je souhaite bonne chance aux Remparts. Les cinq équipes de la LNH sans entraîneur-chef attendent sûrement de voir le résultat avant d’agir.

Peut-être même que Patrick a déjà été contacté par ces organisations et a répondu : « Non, non, pour le moment je ne parle à personne.

Ce que je sais, c’est que Patrick est au courant de tout ce qui se passe au hockey. C’est un fin analyste.

Je suis sûr que lui aussi rêve de faire cette fameuse promenade sur Broadway jusqu’au Madison Square Garden.

Mais si c’était plutôt à Toronto qu’il faisait sa dernière ridé? Ce serait aussi incroyable.

– Interview de Jessica Lapinski

Le coin de Tigre

Ce que font les Panthers est exceptionnel

Les Panthers de la Floride nous montrent qu’une équipe gagnante ne se construit pas uniquement par le repêchage.

En gros, de quoi a besoin une formation pour prétendre à la coupe Stanley ? Ce n’est pas sorcier. Il faut deux bons trios, un défenseur exceptionnel et un gardien au top. Comme les Detroit Red Wings à l’époque de Nicklas Lidstrom ou le Canadien avec son Trois grands.

Chez les Panthers, tous les joueurs clés, à l’exception d’Aleksander Barkov, ont été acquis par échange ou sont des agents libres qui ont signé des contrats avec l’organisation. Matthew Tkachuk, Sergei Bobrovsky, Sam Bennett, Brandon Montour, Anthony Duclair…

C’est aussi ainsi que les Golden Knights ont été construits. À Vegas, les GM ne peuvent pas se permettre d’être patients en essayant de développer les jeunes. Ils doivent réussir immédiatement. Et ça marche : depuis leur arrivée en championnat, ils ont atteint une finale (bientôt deux ?) et trois demi-finales.

Mais cela reste exceptionnel. Quand on pense aux grosses organisations des dernières années, comme les Blackhawks de Chicago ou les Penguins de Pittsburgh, elles se sont surtout appuyées sur des vedettes repêchées par le club, comme Jonathan Toews, Patrick Kane, Sidney Crosby ou Evgeni Malkin.

Les Golden Knights étaient trop confiants

J’étais convaincu jeudi soir que les deux demi-finales de la Ligue nationale se régleraient en quatre matchs. Les Stars de Dallas m’ont prouvé le contraire. Leurs partisans, qui avaient jeté toutes sortes de choses sur la glace lors du match 3, les ont poussés à étirer la série.

Et tant mieux, car il n’y a pas beaucoup plus douloureux que d’être éliminé devant votre Ventilateursqui sont là toute la saison…

Mais les Golden Knights ont peut-être été trop confiants. Je crois qu’ils voulaient mettre fin à la série jeudi, mais la confiance était trop élevée. Ils ont joué sans colère, sans être déterminés à mettre le clou dans le cercueil et ils en ont payé le prix.

– Interview de Jessica Lapinski

 
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