Ce jeudi, l’OL joue sa qualification directe pour les huitièmes de finale de Ligue Europa face à Fenerbahçe. Une équipe turque qui apprend les méthodes de José Mourinho, débarqué sur le banc l’été dernier.
En pleine crise de confiance début 2025, leOL cherche un masque à oxygène pour respirer un peu. Rien de tel qu’un bon dépaysement au bord du Bosphore pour y parvenir. Dans son histoire, le club lyonnais a toujours su se mettre à la hauteur lorsqu’il s’agit de parler d’Europe. Jeudi soir, ce sera surtout du côté asiatique d’Istanbul que les joueurs de Pierre Sage chercheront à valider définitivement leur place en huitièmes de finale de la Ligue Europa. Cela allégera le calendrier de février avec deux matches en moins à jouer et surtout, cela donnera un peu plus de répit aux Lyonnais et à leur entraîneur avant de se rendre à NantesDimanche (17h15).
Que nous soyons d’accord ou non avec les méthodes de John Tisserand et la tête déjà mise au prix de Sageles deux matchs à venir sont clairement cruciaux pour l’avenir à très court terme. Alors l’air européen peut-il nous aider à retrouver cette fraîcheur qui nous fait tant défaut depuis un mois ? La Ligue Europa avait aussi permis à l’OL de montrer son meilleur visage face àEintracht Francfort. On pensait alors que la machine était pleinement lancée avec ce match de référence. Un mois plus tard, la donne a bien changé. Et si l’ambiance surchauffée de la Fenerbahce Ulker Arena permettait enfin de réveiller tout le monde ?
Deux clubs en quête d’un passé glorieux
Les supporters lyonnais l’espèrent et ils tenteront tant bien que mal de se faire entendre jeudi soir (18h45 heure française) à Istanbul. Un peu moins de 300 annoncés, ils devront rivaliser avec le public bouillant du Fener. L’OL a déjà connu cette ambiance, mais c’était il y a presque vingt ans. Pourtant, rien ne semble vraiment avoir changé sur les rives du Bosphore. S’être arrêté chez le voisin Besiktas Ces dernières années, le club lyonnais a connu l’ambiance qui fait la réputation turque. Alexandre Lacazette et Corentin Tolisso y étaient en 2017, d’autres comme Nemanja Matique ou Nicolas Tagliafico ont déjà eu affaire à des clubs turcs. L’OL n’arrive pas en terre inconnue et sait à quoi s’attendre.
Ce n’est pas Abdulkadir, partisan de Fenerbahçe et je suis tombé amoureux deOL en 2017 au point de créer son propre compte X qui dira le contraire. « Cela fait dix ans que le club n’a pas remporté le championnat, mais l’ambiance est toujours aussi incroyable. La sécheresse du titre signifie que les attentes et les exigences ont augmenté d’un cran, mais cette saison, Fener a remporté de nombreux matches à domicile grâce à l’impact de ses supporters. Il y a un attachement fort et l’OL va vivre une soirée comme on en vit sûrement rarement en championnat. »
Malgré des coupes remportées ces dernières années, Fenerbahçe vit surtout depuis dix ans dans l’ombre de ses voisins et ennemis jurés. Une décennie qui n’est pas sans rappeler celle que leOL Sans trophée lui aussi depuis 2012. Jeudi soir, deux grands clubs en quête de leur gloire d’antan s’affronteront.
-« Une équipe qui attend avant tout l’adversaire »
Toutefois, les objectifs seront bien différents au coup d’envoi. Les coéquipiers de Lacazette chercheront à valider leur place dans le top 8. Ceux d’Edin Dzeko Il faudra surtout garder espoir pour les play-offs avec seulement huit points pris en six matchs. Car c’est bien là le paradoxe de cette formation stambouliote. Malgré des noms ronflants sur la feuille de match comme l’attaquant bosniaque, Fredpassé par Manchester United ou Youssef En-Nesyriqui a fait les beaux jours de FC Séville ces dernières années, cette équipe est vieillissante et très loin “du jeu spectaculaire qu’elle a su offrir la saison dernière avec un bilan de buts marqués (92) et une seule défaite.”
Jeudi soir, l’OL ne devrait pas affronter une équipe turque qui roule à cent à l’heure. Ce n’est plus le credo de la maison depuis l’été dernier et l’arrivée d’un homme. Ce n’est pas n’importe qui puisque c’est José Mourinho. Egalement en quête de renouveau, le technicien portugais a accepté le défi du Fener. « Adoré des supporters »le « Special One » a néanmoins changé le visage de l’équipe stambouliote, comme le concède Abdoulkadir qui a créé le compte Turkey_OL et qui vivra une soirée mémorable jeudi à Istanbul. « Avec Mourinho, Fenerbahçe est devenu une équipe qui attend son adversaire. La saison dernière, l’équipe a pressé intensément lorsqu’elle a perdu le ballon, ce n’est plus le cas même si l’entraîneur essaie de trouver un juste milieu.
Même si l’arrivée d’un entraîneur aussi réputé a suscité de nombreux espoirs, la première moitié de Mourinho « s’est accompagné de quelques critiques, notamment sur le système utilisé » mais aussi les points derrière Galatasaray. En quête de confiance dans le jeu, l’OL ne trouvera probablement pas le meilleur compagnon de jeu jeudi soir. Le « Fener » pourrait, au contraire, profiter pleinement d’un certain déséquilibre lyonnais.
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