Le PSG écrase la Ligue 1, ça le déprime

Bousculé et mené à Lens, le PSG s’est tout de même imposé et s’est imposé 2-1. Le club parisien s’envole inexorablement vers les sommets de la Ligue 1. L’écart entre les Parisiens et les autres clubs est énorme, ce qui gêne grandement Walid Acherchour.

Ce PSG serait moins bon que les années précédentes, les stars se faisant plus rares en son sein. Pourtant, les Parisiens dominent la Ligue 1 comme rarement auparavant. Après 18 journées, ils restent invaincus et peuvent viser un exercice complet sans le moindre revers. Une performance historique et qui serait loin de se résumer uniquement aux nuls. Le club parisien a battu ses rivaux les plus dangereux ces dernières semaines. Marseille (3-0), Lyon (3-1), Monaco (4-2) mais aussi Lille en septembre dernier (3-1) et Lens ce samedi (2-1). Un véritable rouleau compresseur qui n’avait pourtant rien d’effrayant chez Bollaert.

Le PSG se balade en L1 sans forcer

Le PSG a été diminué face aux Sang et Or. Luis Enrique a dû se passer d’Ousmane Dembélé, d’Achraf Hakimi ou encore de Marquinhos. De quoi mettre Paris en difficulté à certains moments. Mais le match a quand même été gagné 2-1 au final. Le constat est sans appel : sans briller ni afficher son talent, le PSG écrase la Ligue 1. Les supporters parisiens peuvent être fiers mais les observateurs s’interrogent grandement sur l’intérêt du championnat. C’est le cas de Walid Acherchour sur RMC.

« Cela me déprime de voir une équipe du PSG jouer à contre-pied, sans ses deux meilleurs joueurs Dembélé et Hakimi, sans Kvara qui arrivera lors du prochain match contre Reims, sans Marquinhos son meilleur défenseur. Et cette équipe est capable de s’imposer à la septième place de la Ligue 1 et d’être à 15 points de Monaco. C’est fou. On va se poser la question de savoir si le PSG va perdre un match cette saison. C’est déprimant pour notre championnat. C’est bien que le PSG soit là-haut. Mais voir un PSG comme ça, avec beaucoup d’individualités qui manquent, être capable de gagner en deux ou trois tirs… », analyse-t-il dans l’Après Foot. Une inquiétude de taille quand on sait que DAZN a besoin de gagner beaucoup d’abonnés dans les mois à venir.