A mi-saison, entre le championnat et la Coupe d’Europe, quel bilan faites-vous ?
La Coupe d’Europe est une très grosse déception. Nous nous sommes battus pendant une année entière pour être européens et malheureusement, nous y sommes parvenus. Voilà, le constat est clair. Championnat et Coupe d’Europe, il y a la même frustration de dire qu’avec l’effectif qu’on a et un taux normal de 2-3 blessés, je pense qu’on est mieux classés en L1 et qualifiés en Europe. C’est une vraie frustration.
En interne, avez-vous réussi à identifier les raisons de ces successions de blessures ?
Au début, on se dit : eh bien, on n’a pas de chance. Après, on se dit : bon, peut-être qu’il faut se rendre à l’évidence. Tout a été analysé, blessure par blessure, à quelle heure. Et effectivement, nous avons évidemment des progrès à faire.
Mais ce début de championnat marqué par de nombreuses blessures a amené certains joueurs à jouer bien plus que prévu. Malheureusement, c’est un cercle vicieux. Nous avons bien sûr observé et pris des décisions pour essayer d’améliorer tout cela.
Le mercato sera-t-il l’infirmerie ?
Je pense. Je me souviens de matchs de championnat où on n’avait pas à rougir contre des grosses équipes, avec du bon jeu. Je trouve que l’équipe, lorsqu’elle est complète, permet de bien jouer. Donc si on récupère tous nos troupes pour la deuxième partie de saison, ce sera un bon mercato hivernal. Après, sur un mercato, on ne sait jamais ce qui peut arriver.
Les premiers mois de Franck Haise et Florian Maurice ?
Tout d’abord, je suis très heureux qu’il nous rejoigne. Nous avons eu l’opportunité de les faire très rapidement, ce qui était une bonne chose. Nous avons deux personnes extrêmement compétentes. J’ai vraiment aimé regarder certains matchs de notre équipe cette année. On retrouve du jeu, on trouve des opportunités. Ce sont deux grands professionnels, très compétents, et surtout qui, sur le plan humain, sont assez remarquables. Ça fait du bien.
Un match dont vous vous souvenez ?
Contre Paris. Le PSG a peut-être progressé depuis mais on a fait un très bon match. Nous avons vu le potentiel de l’équipe. Nous n’étions pas en défense en attendant un contre. Nous avons joué un excellent football en première mi-temps et avons montré que nous pouvions atteindre certains objectifs, car malheureusement, la Ligue Europa n’est plus.
Gagner la Coupe en fait partie ?
On m’a demandé si je préférais finir dans le top 6 ou gagner la Coupe, j’ai répondu : « Les deux ! Nous avons goûté la Coupe. Avec tristesse à la fin. Mais j’adorerais y retourner et revoir 20 000 Niçois dans le stade. Et terminer favorablement,
cette fois.
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