Le transfert de Thiago Almada pose question

Interdit de recrutement pour janvier prochain par la DNCG, l’Olympique Lyonnais est néanmoins déterminé à faire venir Thiago Almada. John Textor aurait trouvé une faille juridique pour faire venir l’Argentin dans le Rhône. Mais le peut-il vraiment ?

John Textor l’a annoncé il y a plusieurs mois : Thiago Almada sera à Lyon à partir de janvier. Un transfert confirmé ces derniers jours par l’Argentin lui-même. Ce transfert serait une aubaine pour l’Olympique Lyonnais alors que Rayan Cherki est menacé de départ. The Gone est une valeur marchande intéressante pour renflouer les caisses de l’OL. Car si Lyon est performant sur le plan sportif, son avenir est incertain sur le plan financier. Sanctionné en novembre dernier par la DNCG, le club rhodanien risque une relégation administrative en Ligue 2. Le gendarme financier du Football français a également interdit à l’OL de recruter en janvier. Dans ce contexte, comment Thiago Almada peut-il venir à Lyon ?

Textor sera-t-il autorisé à enregistrer Almada ?

John Textor entend s’appuyer sur la structure de l’Eagle Football Group et les liens unissant les différents clubs qui la composent. L’Américain affirme souvent que l’Olympique Lyonnais est le véritable propriétaire d’Almada depuis le transfert estival du joueur pour 20 millions d’euros. Selon le journaliste argentin German Garcia Grova, Botafogo va prêter le milieu argentin à l’OL sans option d’achat. Un cadeau pour contourner les sanctions de la DNCG. Mais le compte X Espoirs de football exprime de sérieux doutes quant au succès d’une telle opération.

« J’ai besoin de vos précisions : en théorie, une interdiction de recrutement prononcée par la DNCG vise l’absence d’opération financière pour un transfert, en gros pas de transfert rémunéré, mais aussi la délivrance d’une licence. Comment Almada peut-elle débarquer à l’OL ? », écrit-il. La gestion du dossier Almada promet d’importants maux de tête aux membres de la DNCG. Les adversaires de l’OL en Ligue 1 dénonceront une infraction aux règles du mercato. Avec ses excès et ses astuces, le - partagé n’a cessé de faire polémique en France.