Eirik Horneland devrait être le prochain entraîneur de l’ASSE. Ben Karamoko, formé dans le Forez, a joué plusieurs saisons en Norvège sous les couleurs d’Haugesund. Il a présenté son ancien entraîneur Eirik Horneland (49 ans) à nos confrères de Poteaux-Carrés. Extraits.
Ben Karamoko (Ex-ASSE): « Sur le plan humain et sportif, j’ai beaucoup apprécié notre collaboration. C’était ma première expérience à l’étranger. A Haugesund, Eirik a réussi à constituer une bonne équipe où il y avait évidemment pas mal de joueurs norvégiens mais aussi des étrangers, des Africains bien sûr Ibrahima Wadji, que vous connaissez bien à Sainté.
Direction appréciée
Ben Karamoko (Ex-ASSE): « J’ai aimé le management d’Eirik, il a tout fait pour nous garder unis. Nous n’étions pas l’équipe la plus forte mais nous sentions vraiment que nous étions un bon groupe, solide et solidaire. Eirik a mis l’accent sur le travail et a insisté pour que nous parlions tous ensemble. Il faisait en sorte qu’on se mélange, qu’on apprenne à mieux se connaître, il nous encourageait à parler avec les joueurs dont on ne parlait pas. Eirik a la langue. travaillé pour que les Norvégiens nous intègrent bien et que nous fassions l’effort d’échanger avec eux.
Sur le terrain, on s’est déshabillé, on a vraiment joué les uns pour les autres. Nous avons beaucoup couru et nous avons eu des résultats. Nous avons joué à Haugesund grâce à Eirik. Je n’ai quasiment jamais joué sous ses ordres car je devais initialement rejoindre Sarpsborg, club dont j’ai finalement défendu les couleurs 2 ou 3 ans plus tard, en 2021. […]
Eirik est très proche de ses joueurs, très franc et très juste avec eux. Il n’a pas peur de mettre sur le banc son meilleur joueur s’il ne fait pas l’effort. C’est l’image que je retiens de lui, c’est un coach qui dit les choses clairement, sans fioriture. C’est quelqu’un qui donne beaucoup de voix, qui bouge beaucoup. Je pense qu’il va nous plaire à Sainté mais il va falloir lui laisser un peu de - car il y a la barrière de la langue. Cette barrière est la seule chose qui me fait un peu peur car pour le reste, comment gérer un groupe, un vestiaire, ça fera l’affaire je pense !
Eirik vit les matchs à fond, un peu comme Diego Simeone. Parfois je me disais : « Il est fou ! » Je ne sais pas s’il est toujours comme ça car il ne faut pas oublier que c’était la première fois qu’il était l’entraîneur numéro un d’une équipe professionnelle. Haugesund était un peu « son club » ; il y a terminé sa carrière de joueur, il a commencé sa reconversion comme entraîneur adjoint avant d’y revenir lorsque je l’ai connu comme numéro, sachant qu’entre-- il était entraîneur des équipes de jeunes de Norvège.
Nettoyage à sec pour ASSE
Ben Karamoko (Ex-ASSE): « Eirik nous a demandé d’exercer une forte pression. On a avancé très vite, on avait un bon duo devant avec Wadji et Koné qui ont bien gardé le ballon. Eirik nous a demandé d’avancer, nous ne nous sommes pas défendus en reculant. Nous sommes allés au pressing, nous l’avons fait de manière coordonnée et nous y sommes allés très fort. A Brann, apparemment, après avoir échangé avec les adeptes des dernières saisons de Tippeligaen, il a un peu changé son jeu, davantage basé sur la possession, mais il a quand même gardé son assise, cette envie farouche de faire le pressing.
Je pense que désormais le schéma préféré d’Eirik est le 4-3-3, mais à l’époque à Haugesund, nous jouions en 4-4-2. Un ballon sur deux, il fallait les gagner, Eirik a vraiment insisté là-dessus. Il a fallu insister fort. C’était un football différent de celui que j’avais connu à Saint-Etienne. Cela m’a choqué mais j’ai adoré.
Des entraînements qui vont faire bouger les choses !
Ben Karamoko (Ex-ASSE): « Avec lui, nous avons eu des entraînements très intenses à Haugesund. Ils n’ont pas plaisanté sur le travail défensif et ont bien travaillé les combinaisons entre nos attaquants. Cela ne me choque pas que Sainté soit allé le chercher. Eirik est un vrai coach, un meneur d’hommes, c’est son adaptation qui va lui être difficile. Jusqu’à présent il n’a eu que des expériences dans son pays, en Norvège, on n’y va pas. mentez-vous, c’est un autre niveau que la Tippeligaen, même si le championnat norvégien a beaucoup évolué et que ses meilleurs clubs ne sont pas mauvais dans les compétitions européennes. […]
C’était Eirik qui dirigeait les entraînements. Karl Oskar était plus âgé, il parlait beaucoup avec les joueurs. Il criait moins qu’Eirik, il était plus calme. […] Eirik parvient à faire ressortir le meilleur des joueurs. Il est très attentif à l’investissement que les joueurs mettent dans l’entraînement.
Interview complète à retrouver ici !
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