Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 19 décembre 2024 à 19h16
C’est assurément une grande soirée qui attend le FCR et son entraîneur Régis Brouard vendredi. Cela pourrait devenir historique.
L’état de grâce de Régis Brouard passera au révélateur ultime, sans doute le meilleur qui ait été fait en France avec le Paris Saint-Germain ces dernières semaines – encore mieux que les Parisiens, diront certains : il s’agit bien du LOSC, fort de son seize matches sans défaite toutes compétitions confondues et qui s’est offert le Real et l’Atlético en Ligue des champions, qui se présente vendredi soir à Robert-Diochon pour affronter le LOSC en 32e de finale de la Coupe de France.
« Un match prestigieux »
Toujours consultant en parallèle pour la chaîne L’Equipe, celui qui s’est révélé en 2012 grâce à cette Coupe de France, en atteignant la finale sur le banc de Quevilly (alors en National), savoure d’avance ce « match prestigieux » : « Ils restent aussi dans un tirage incroyable à Marseille, tous les voyants sont au vert à domicile, ils sont expérimentés et dégagent beaucoup d’énergie, de qualités. Ils sont solides dans toutes les lignes. Il faudra un très grand Rouen pour passer.» Au moins à hauteur de quatre victoires pour les quatre premiers matches du nouveau sélectionneur, trois en National et déjà une en Coupe (le huitième tour à Ginglin-Cesson s’est imposé 3-0).
Le dernier a déjà été remporté à domicile et à guichets fermés, pour le derby contre Quevilly-Rouen (2-0), et Diochon sera à nouveau au complet : « Ce soutien populaire est extrêmement important, il faut vivre ces moments à fond. Ce sera différent, mais tout le monde attend et nous traverserons des moments difficiles, donc il faudra s’accrocher et le public devra nous aider. Les Rouennais pourraient aussi profiter de leurs beaux succès de la saison dernière, à savoir les éliminations de Monaco et de Toulouse : « Je signerais tout de suite ! Il faut profiter de cette expérience, même si chaque match a une histoire différente. Et pas question de compter sur une quelconque lassitude des adversaires : « Ils ont eu toute la semaine, et puis ils ont prouvé qu’ils savaient y faire… »
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