Après un début de saison passionnant, du moins sur le plan personnel, Arnaud Nordin vient d’enchaîner des semaines et des matches assez ordinaires, voire médiocres. Exilé sur le côté gauche, qu’il aime moins que la droite, au profit de la renaissance de Mousa Tamari, l’ancien stéphanois a depuis du mal à se montrer aussi dynamique qu’en début de saison.
Cela reste, en tout cas, une des (rares) satisfactions de ce début de saison. Avec 4 buts, aucune passe décisive mais surtout une belle activité, Arnaud Nordin avait rassuré le microcosme pailladin sur son implication dans cette saison de tous les dangers, lui qui sera libre en juin 2025. Déjà discret à Saint-Etienne, l’international olympique avait sauvé sa prestation encore terne face au LOSC avec un but égalisateur rageur et salvateur. En difficulté à Lens, où il a été remplacé à la mi--, Arnaud Nordin s’est une nouvelle fois montré inefficace contre l’OGC Nice pendant une heure, avant de payer le prix du changement tactique opéré par Jean-Louis Gasset.
De par son expérience et ses performances passées, Arnaud Nordin fait partie des joueurs les plus attendus, notamment dans une équipe qui peine parfois à faire la différence offensivement. Amené à échanger avec Mousa Tamari, on le sent évidemment moins à l’aise lorsqu’il est gauche, sur son bon pied pour aller au centre, mais gêné pour repiquer dans l’axe. Dans le Forez, il s’est heurté dès le début du match à la défense locale sur une telle action. Mais face au rebond du Jordanien, difficile de blâmer Gasset et son staff. Il appartiendra à Arnaud Nordin de s’adapter, au plus vite, pour retrouver l’influence attendue alors que la concurrence, incarnée par Tanguy Coulibaly ou Othmane Maamma, peine encore à émerger. C’est à ce prix qu’il pourra négocier au mieux son avenir, dans l’Hérault ou ailleurs.
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