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« Il faut repartir de zéro, trouver un nouvel entrepreneur, un nouvel actionnaire, capable de régénérer le FCGB, et surtout de se souvenir de sa belle identité »

Le journaliste Adrien Mathieusur le thème des « grands clubs en déclin », est revenu sur les Girondins de Bordeaux, et leur situation actuelle.

« La perte du statut professionnel et du centre de formation a été un véritable crève-cœur. Nous avons vu beaucoup d’enfants et de familles sans nouvelles. Quand on est inscrit au centre de formation, il y a aussi l’école, l’internat, donc c’était assez compliqué. Bordeaux n’a pas pu rester en National, il n’y avait pas le budget pour cela, donc une seconde rétrogradation a été prononcée. D’un point de vue financier, la lutte est toujours là pour Gérard Lopez qui a lui-même été incapable d’endiguer la folie financière, le train de vie délirant du club sous les Américains du GACP et de King Street, après la fin de l’ère M6. Les Girondins de Bordeaux ont été placés en redressement judiciaire, avec plus de 100 millions d’euros de dettes déclarées. Le plan de sauvegarde est strict et doit être suivi à la lettre pour éviter un nouvel effondrement du club. Il y a donc toujours cette épée de Damoclès qui est au dessus des têtes des Girondins. L’été dernier, nous avons vu tous nos joueurs partir. Seul Zuriko Davitashvili a été recruté pour 6 M€ par l’AS Saint-Etienne, et merci aux Verts pour cette petite aide pour ce financier. Bordeaux a dû reconstruire son effectif et son staff en quelques jours seulement […] Bruno Irles a été choisi et c’est une grande figure de la quatrième division. On voit quand même qu’il y a de la compétence. Pour les joueurs, il a fallu aller vite pour recruter et monter en puissance car il y avait une menace d’absence d’équipe, voire de désistement général.»

Cependant, si l’athlète est bon, cela ne fonctionnera pas pour lui.

« Pour moi, tant que Gérard Lopez sera là, le club n’aura pas d’avenir potentiel. Il faut repartir de zéro, trouver un nouvel entrepreneur, un nouvel actionnaire, capable de régénérer le FCGB, et surtout de se souvenir de sa belle identité. Je reste toujours un peu réservé, même si quand je vais au stade et que je vais voir Andy Carroll, je suis plutôt content, c’est toujours les Girondins… Je sais que cette belle histoire risque de ne pas durer.

Transcription Girondins4Ever


 
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