Accroché à Montpellier (2-2), Le LOSC n’a pas mis assez d’ingrédients collectifs et individuels se débarrasser de la lanterne rouge sans contestation possible, ce dimanche. De 3 à 6, découvrez nos notes après ce match comptant pour la 13ème journée de Ligue 1.
Les satisfactions
De nouveau titularisé sur le flanc droit en l’absence d’Edon Zhegrova, Matias Fernández-Pardo (6) poursuit sur sa bonne dynamique actuelle. L’ailier belge a fait de nombreuses différences, notamment en obtenant très intelligemment le premier penalty après un contrôle un peu long (0-1, 42e). C’est surtout en étant lancé, alors qu’il a pu faire étalage de sa vitesse sensationnelle lors d’élancements solitaires (18′, 24′), que l’attaquant du LOSC a mis à mal la défense montpelliéraine. En plus d’une tuerie défensive toujours notable, avec des retours significatifs (34′, 90’…).
Un contrepoint parfait suivi d’une précision d’orfèvre, Jonathan David (6) a encore une fois fait parler la poudre depuis le point de penalty, un exercice dans lequel il est plus à l’aise que jamais. « Iceman », son surnom très approprié, est une allégorie du calme. D’autant que, pour le reste, le Canadien a traversé la rencontre comme une âme perdue, ne touchant le ballon que 32 fois, manquant de justesse technique et illustrant la stérilité du LOSC dans le jeu. Réussir à purifier l’air pour transformer ses deux penaltys rend la performance encore plus impressionnante pour le nouveau troisième meilleur buteur de l’histoire du LOSC.
Les déceptions
Resplendissant à Bologne en milieu de semaine et relancé au numéro 10, Ngal’ayel Mukau (3) a clairement vécu une pire période. Beaucoup moins à l’aise face à un bloc inférieur aux espaces très limités, les Congolais ont tenté d’exister en rezonant, notamment sur le côté droit, sans toutefois parvenir à avoir une réelle influence. Limité par son manque de confort dans les très petits périmètres, il n’a touché que 26 petits ballons avant sa sortie pour Hakon Haraldsson (68e).
Ce n’est pas le genre de match qui lui convient le mieux d’un point de vue technico-tactique, et Benjamin André (4) a en réalité eu relativement peu d’influence sur le jeu du LOSC. S’il a tenté de faire parler son leadership alors que les Dogues se balançaient souvent et semblaient manquer de détermination par moments, il était très peu en vue et ne dégageait pas la même supériorité qu’à son habitude (7 duels sur 16 gagnés). Peut-être que le capitaine paie aussi l’enchaînement des matches, puisqu’il a joué 90 minutes lors des huit derniers matches du LOSC.
Il y avait peut-être une bonne intention, à savoir défendre Bruno Genesio, mais Mitchell Bakker (4) a tiré dans de telles proportions qu’un carton rouge – et sans doute une future lourde sanction – était inévitable. Le Néerlandais a été expulsé en toute fin de match (90+10′), alors qu’il était sur le banc, répondant très violemment au tir de Tanguy Coulibaly sur Bruno Genesio. Un vilain geste qui concluait une prestation plutôt terne lors des 77 minutes passées sur le terrain. L’arrière gauche a souffert face à Moussa Al-Tamari et bien qu’il se soit montré parfois offensif, ses centres n’ont jamais trouvé preneur (0 sur 2) et quand à ses frappes lointaines n’ont pas inquiété Benjamin Lecomte (37′, 39′)
Enzo PAILOT
Montpellier – LOSC notes:
Chevalier (5), Mandi (5), Diakité (5), Alexsandro (5), Bakker (4), André (4), Bouaddi (6), Fernandez-Pardo (6), Mukau (3), Cabella (5). ), David (6)
Crédits photos : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
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