L’Olympique de Marseille renverse l’AS Monaco et se relance au Vélodrome (2-1). Malgré sa domination balle au pied, l’OM se fait punir en fin de première période par une contre-attaque éclair conclue par Aleksandar Golovin.
Plus incisifs, les Phocéens sont revenus avec de meilleures intentions en seconde période. Luis Henrique a égalisé juste avant l’heure de jeu. Marseille a finalement pris l’avantage en finale sur penalty grâce à Mason Greenwood.
Geronimo Rulli a une nouvelle fois démontré sa connaissance du 1V1 en s’imposant face à Ben Seghir lors du duel. Sur le but de Golovin, il est sur la trajectoire puis bloqué par Murillo.
Dans la seconde, ses sorties kamikaze ont sauvé trois actions dangereuses pour Monaco. Encore une performance d’un patron malgré quelques bourdes à la reprise.
Michael Murillo n’a pu constater les dégâts que sur le but de Golovin, contraint de couvrir deux lièvres d’un coup. L’international panaméen semblait perdu dans ce rôle de défenseur hybride notamment dans son positionnement. Sa perte de balle à la 55e minute crée une double opportunité pour Monaco.
Murillo ne semble clairement pas compatible avec De Zerbi dans son approche de ce poste très particulier. Bizarrement, c’est en tant qu’arrière qu’il a obtenu le penalty gagnant.
Leonardo Balerdi a été mystifié par Balogun en début de match avant que l’attaquant américain ne commette une erreur dans le dernier geste. Ensuite, le capitaine de l’OM ne s’est pas démarqué face aux petits comme aux grands.
Ses tacles glissés étaient parfois mal compris, offrant des contre-attaques favorables aux adversaires. Son appui n’a pas été assez précis, à l’image de sa glissade sur le tir dangereux de Minamino en fin de match.
Geoffrey Kondogbia a encore des réflexes de milieu de terrain. Sa sortie manquée sur Akliouche a permis à Balogun de se créer une bonne situation de jeu. Puis, au but, l’international centrafricain est resté bien trop haut sur le terrain, incapable d’intervenir en situation de contre.
Kondogbia apporte du calme à la reprise et parfois des sueurs froides lorsqu’il s’agit de gérer la profondeur.
Ulisses Garcia a rarement été pris dans son dos par Maghnes Akliouche. Devant, il réalise un bon centre en première mi-temps puis se procure deux occasions d’ouvrir le score sans cadrer.
Garcia est impliqué sur le but égalisateur provoquant la faute par un centre encore tendu. Il est impliqué, déterminé mais limité par son manque de vitesse et de pied droit.
Valentin Rongier n’était pas étranger aux belles sorties de ballon et à la domination territoriale marseillaise. Le leader marseillais a été percutant balle au pied pour trouver les bonnes zones offensives. Il a ensuite tout gâché en étant l’auteur de l’énorme perte de balle permettant à Monaco d’ouvrir le score.
Hormis cette bévue et une autre perte de balle notable, Rongier s’est montré très précieux au milieu de terrain par la précision de ses passes sous pression.
Adrien Rabiot a été trop difficile à trouver en première mi-temps. L’international français a souvent tenté de se retrouver en bonne position sur l’aile gauche et dans le cœur du jeu sans succès. Même touché en seconde période, le milieu vedette des Bleus n’a pas beaucoup amélioré les ballons à sa portée.
Rabiot était peut-être en hauteur pour aider davantage son équipe avec le ballon.
Pierre-Emile Hojbjerg a été une nouvelle fois le chef d’orchestre avec un peu plus de déchet qu’on lui connaît. L’international danois a sauvé son équipe à la 50e minute, empêchant Singo de marquer sur corner.
Le meneur de jeu marseillais a pris bien plus de risques dans la seconde période en poursuivant son adversaire très haut sur le terrain. C’est dans ces instants que Marseille a repris le contrôle du match.
Luis Henrique a réalisé une bonne première période, auteur de bonnes accélérations dans les trente mètres adverses et de retours défensifs appliqués. La récompense est venue en seconde période où il était bien placé pour marquer à bout portant.
Henrique a été un exemple d’engagement et de percussion pour son équipe sans l’aide d’un arrière latéral.
Neal Maupay a eu l’occasion de marquer un but mais n’y est pas parvenu en première période. L’attaquant français a souvent été pris physiquement par des cadors derrière à Monaco. Pour compenser ce déficit, il a opté pour les malices à l’image du but où sa légère poussée n’a pas été sanctionnée. Encore décisif ce soir.
Mason Greenwood a été auteur de bons centres et d’une frappe dangereuse en première mi-temps. Cependant, l’ailier anglais a également perdu trop de ballons à cause de mouvements compliqués.
En seconde période, Greenwood a complètement disparu des radars jusqu’à l’heure de jeu. Son tir depuis la surface a presque touché la lucarne. On attend plus d’un tel joueur dans un match aussi décisif pour son équipe.
Sans trembler, il inscrit le penalty vainqueur offrant trois précieux points. Décisif mais pas assez incisif.
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