Impressionnant en Ligue des Champions, vainqueur du Bologne FC (1-2), le LOSC a été comblé d’éloges sur les planches. Mais avec Montpellier, un obstacle délicat se dresse encore devant les Dogues. Daniel Riolo s’explique dans l’Après Footciblant la principale difficulté de Lille.
Invaincu depuis trois rencontres consécutives sur la scène européenne, le LOSC a réalisé son quatrième match ce mercredi en surpassant le Bologne FC (1-2) dans le cadre de la cinquième journée de Ligue des Champions. Cette fois, les Dogues se sont appuyés sur Ngal’ayel Mukau (20 ans), auteur d’un doublé dans une position inédite, un cran plus haut derrière Jonathan David :
« Chaque fois qu’ils font sortir un enfant, un jeune, en Ligue des champions, ça marche. Comme (Ayyoub) Bouaddi, qu’on a vraiment découvert en Ligue des Champions, ils respirent la sérénité, la tranquillité. Les gars sont à l’aise à Lille« s’exclame Daniel Riolo au coup de sifflet final, sur les ondes radio CMR.
Quatrième de Ligue 1 à la fin de la saison dernière, le LOSC a assuré sa qualification pour la Ligue des Champions en battant le Fenerbahçe SK et le Slavia Prague dès les tours préliminaires en août. Quelques mois plus tard, ses hommes (12ème, 10 pts) frappent à la porte du Top 8, les places qui permettent d’accéder aux huitièmes de finale de la compétition. Champion du monde en 1998, Emmanuel Petit a tenu à s’exprimer sur le cas de Bruno Genesio, qu’il tient à saluer pour les belles performances à Lille : « Je l’ai félicité lors du dernier match, car il a fait des choix forts.
Est-ce une surprise, une coïncidence, de le voir évoluer depuis plusieurs années contre les plus grands d’Europe en Ligue des Champions ? En tant qu’ancien joueur, quand je vois les images de fin de match, cette joie depuis le banc… C’est peut-être facile à dire, mais ils sont allés voir le coach. Pour moi, cela veut tout dire »il dit dans l’Après Footfrappé par ces images.
Sous le regard interrogateur des autres membres de l’équipe présents autour du plateau, Emmanuel Petit s’explique en prenant pour exemple son expérience personnelle : « Les fois où je l’ai fait après une grande victoire, je ne peux même pas les compter sur les doigts d’une main. Cela signifie beaucoup dans la relation qu’il peut entretenir avec ses joueurs.
[…] Quand on arrive à ce genre de chose, on touche l’humain, et c’est là qu’on peut renverser des montagnes.
Cette force collective est essentielle dans le sport d’équipe »souligne-t-il.
Encore des obstacles
Daniel Riolo, de son côté, ne s’emballe pas encore. A ses yeux, la tâche la plus difficile attend encore le LOSC et son entraîneur :
« La principale difficulté pour Genesio, sachant qu’il est parfaitement capable de gérer son équipe, de l’agencer, de varier les systèmes et les postes, de faire des choix, il s’agira de maintenir ce niveau de concentration et d’exigence mercredi et dimanche. Parfois, il peut y avoir une décompression naturelle chez les acteurs du championnat, sachant que l’aventure est belle en Coupe d’Europe et qu’elle est dans un format plus long que par le passé. Il y en a un des deux dans lequel vous avez des stars, de gros enjeux… […] C’est là que vous devrez travailler. Bruno Genesio va devoir lutter contre ça, car il fait le reste. Il le gère parfaitement. […] On verra bien, à Montpellier… »insista-t-il, déterminé à être patient avec les Dogues. L’éditorialiste pourrait avoir des réponses dès dimanche, à 15 heures, à l’occasion de la treizième journée de Ligue 1 lors de laquelle le LOSC affronte Montpellier, la lanterne rouge.
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