Après une victoire précieuse contre Montpellier, l’ASSE espère débuter une série contre Rennes. Les Stéphanois affronteront le SRFC ce samedi à 17 heures. Olivier Dall’Oglio s’est présenté en conférence de presse ce jeudi. Extrait.
Olivier Dall’Oglio (Entraîneur de l’ASSE) : «Mes souvenirs à Rennes ? Nous étions montés en première division. C’est toujours bien de monter la première année de mon arrivée. J’y ai laissé beaucoup d’amis. Je suis resté trois saisons. J’y ai découvert la Ligue 1 en tant que joueur. Ce sont de superbes souvenirs. Le club a vraiment évolué depuis et n’est plus le même. C’était déjà un très bon club. Mais nous n’étions pas au niveau européen comme aujourd’hui. Le budget était différent. Même si nous avions déjà le sponsor Pinault. C’était une autre époque. Mais je vais retrouver pas mal de vétérans restés en Bretagne. Donc ça me fait toujours plaisir. Les souvenirs étaient très bons car les deux saisons de Ligue 1 que j’y ai faites se sont bien passées. Malheureusement, j’y ai terminé ma carrière avec une grave blessure. Mais bon, ça fait partie de la vie d’un footballeur. Je m’y suis arrêté à cause d’une blessure des croisés. Je ne pouvais pas repartir derrière.
Une expérience constructive avant l’ASSE
Olivier Dall’Oglio (Entraîneur de l’ASSE) : «Mais ça m’a été utile. De nombreuses expériences de ma carrière de joueur que j’utilise aujourd’hui pour aider les joueurs. Je sais ce que c’est. Par exemple, nous avons Ben Old qui souffre encore d’une blessure assez grave. Il va rebondir. Je peux avoir des mots pour décrire ce que j’ai vécu. Je sais que même quand on traverse des moments difficiles, on rebondit. Mon passage au Stade Rennais, c’était aussi la découverte de la Bretagne. Ce fut une période très intéressante et heureuse avec beaucoup de très bons souvenirs.
J’avais déjà obtenu un diplôme très tôt dans ma carrière, sans vraiment vouloir devenir coach ou éducateur. J’avais été éducatrice lors de stages d’été à 17 ans, et ça ne me dérangeait pas. Je me suis dit que j’allais avoir des diplômes. En fin de carrière, j’avais déjà un brevet d’État, ce qui me permettait de continuer.
J’ai eu une période de confrontation avec moi-même après ma blessure au Stade Rennais. Cela a duré un moment, pour voir si j’arrêtais, si je ne m’arrêtais pas. Il y a eu une hésitation de deux ans qui m’a ensuite permis de réfléchir et de pouvoir me lancer dans une carrière d’éducateur. Je voulais devenir entraîneur avant de passer chez les pros.
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