Le grand point de Pep Guardiola sur la crise que traverse le club

Rien ne va plus pour Manchester City. L’équipe de Pep Guardiola reste sur 5 défaites et 1 nul lors de ses 6 derniers matches. Pire encore, le scénario de ce mardi en Ligue des Champions a confirmé que le club anglais traversait une grosse crise. Alors que les coéquipiers d’Erling Haaland menaient 3-0 face à Feyenoord, ils ont fini par encaisser trois buts en fin de match. Après le match, Pep Guardiola est apparu avec plusieurs égratignures au visage, qu’il a justifiées par sa frustration face au résultat.«J’ai fait ça avec mon ongle. Je l’ai fait moi-même avec mes doigts… J’ai envie de me faire du mal”il a expliqué.

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Pep Guardiola n’est pas inquiet

Ce vendredi, il était de retour en conférence de presse pour aborder le choc de la prochaine journée de Premier League face à Liverpool. Un adversaire redoutable, qui écrase tout sur son passage, et qui arrive donc au pire des moments. Mais avant cela, il n’a pas échappé aux questions sur l’état de forme plutôt inquiétant de son équipe. « Aujourd’hui, c’est le premier jour où nous nous voyons depuis le match. Revenons aux choses sérieuses. Mais bien sûr, le football, c’est la confiance en soi… Je ne connais pas le bon mot. Quand la dynamique est bonne, c’est plus facile. Acceptez la situation dans laquelle nous nous trouvons. J’ai appris dans ma vie à avancer dans les bons comme dans les mauvais moments. Préparons-nous bien pour le match à Anfield et continuons. Nous sommes fin novembre, il reste encore de nombreux mois à jouer. Vous devez apprendre. On peut retomber, réussir c’est se relever quand on tombe. C’est la seule façon que je connaisse.il a essayé d’expliquer au début.

Mais comment réussir à rebondir quand on a passé presque une décennie à tout gagner ou presque ? L’ancien entraîneur du Barça n’a pas vraiment de solution mais il estime également qu’il ne faut pas s’inquiéter car son équipe a déjà prouvé des choses par le passé. « Le défi est de savoir si nous serons forts dans les moments difficiles. Au début, nous ne sommes pas stables. Dans le passé, nous menions 3-0 et le match était entre nos mains. Maintenant, dans les premiers instants, je ne sais pas comment nous réagissons. Les raisons sont évidentes, absences, etc. Le meilleur endroit pour s’améliorer est Anfield. (…) Nous sommes deuxièmes, mais les résultats ne sont pas là. Nous jouons bien, mais pas assez pour gagner des matches. Je l’ai dit à plusieurs reprises, nous devons le vivre en tant que club et joueurs pour donner ce que nous avons fait dans le passé. Nous reviendrons, je le sais. Je ne sais pas quand. Vous pouvez juger de la situation, quand une équipe contrôle le PL depuis de nombreuses années, c’est normal que cela arrive. Peut-être que l’exception était dans le passé et pas aujourd’hui – la façon dont nous nous relevons est la grande réussite dans la vie.

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La ville doit faire preuve de caractère

Le technicien espagnol a également tenu à souligner que Manchester City n’avait plus à prouver et que les nombreuses blessures handicapaient forcément l’équipe. Et si les journalistes l’ont chatouillé sur sa capacité à trouver des excuses, Pep Guardiola s’est montré plutôt clair. « Quand on passe neuf ou dix ans au sommet, c’est toujours difficile. Je prends ça comme si de rien n’était. Je réfléchis à ce que je peux faire pour aider les joueurs, dans une longue carrière on vit des situations. Nous avons perdu cinq fois et fait match nul, nous aurions dû gagner, oui. Cela arrive, il ne faut pas trop réfléchir à la situation. Allez aux principes, si vous les vivez, acceptez-les. Aucun reproche, aucune évasion de responsabilité. C’est ce que je veux. Ici, en tant que club, il faut gagner, si vous ne gagnez pas, vous avez des ennuis, ce que nous avons fait ces huit dernières années, j’ai des gens qui comptent sur moi pour le faire. Ce n’est pas normal dans les grands clubs de faire ce qu’on a fait. Je veux rester, dès que je ne suis plus positif, je partirai. Mais je veux avoir l’opportunité de reconstruire l’équipe sur de nombreux aspects jusqu’à la fin de la saison. Je demande ce défi, l’opportunité de le faire. Je le ressens »dit-il avant de continuer.

« Je sais ce que nous devons faire, tout en sachant qu’en ce moment nous manquons de cohérence. Quelle équipe est cohérente en dix ans – même pas en NBA, au tennis ou au golf. En presque dix ans, nous n’avons pas trouvé de cohérence. Ce n’est pas agréable à vivre, mais à quoi peut-on s’attendre ? Tout est facile et tout se déroule comme sur un tapis rouge ? Cela prouve ce que nous sommes en tant qu’athlètes. Avec 10 ou 12 matches de suite, tout le monde est en forme, tout va bien. C’est facile. Je dois me montrer maintenant. Rodri n’est pas une excuse ? Est-ce que je pleure tout le temps ? Ou les défenseurs centraux qui ne sont pas là ? Je dois trouver une solution. J’essaie tous les jours. (…) En neuf ans, on a encaissé peu de buts. Pour gagner des titres, il ne faut pas laisser passer ses chances ? Combien d’occasions Feyenoord a-t-il eu ? Trois ? Combien d’occasions contre les Spurs ? Beaucoup, mais nous n’avons pas marqué. Les choses changent avec le retour des joueurs. C’est clair. Son équipe est désormais attendue ce dimanche lors du choc contre Liverpool. Et il faudra tout mettre en œuvre pour obtenir un résultat contre probablement la meilleure équipe d’Europe du moment.