Plus facilement associé au PSG (1989-1996) ou à Nice (1980-1983, 1987-1989, 1999-2000), l’ancien milieu de terrain, aujourd’hui commentateur pour beIN Sportsa également joué à l’OM lors de la saison 1998-1999. Invité par Provence Commentant la pression qui règne sur l’effectif marseillais actuel lors des matches au Vélodrome, Daniel Bravo a rappelé ses impressions sur le stade marseillais, qui peut faire monter ou descendre les joueurs :
« La pression ? Je l’ai ressenti moi-même. Quand je suis arrivé, à 36 ans, ce n’était pas facile. Certains disaient : « Pourquoi prenons-nous des personnes âgées ? La pression n’était pas facile à gérer, heureusement je l’ai relativement bien fait, car j’avais beaucoup d’expérience. J’ai montré que j’étais un guerrier. Je savais très bien que Marseille aimait ça, j’ai réussi à me faire adopter. C’était plus difficile pour des jeunes comme William Gallas. Il est devenu un grand joueur, mais au début il avait des tremblements en entrant sur le terrain. Il m’a demandé de décrocher rapidement pour me donner le ballon. Il était paniqué. Le Vélodrome est difficile. Il peut être extraordinaire et vous porter. Dans les bons moments, on ne peut plus toucher terre. Mais quand ça siffle, c’est une chape de plomb. »
Quiconque pense qu’à 18 ans – en réalité 28 ans – le Suisse Ulisses Garcia a réussi à dominer le stade Vélodrome, et il n’y a donc aucune raison pour que les joueurs de l’effectif actuel ne parviennent pas à se rendre à égalité. La mise au vert de la semaine devrait en théorie les aider en ce sens.
Related News :