Après la défaite du PSG face au Bayern Munich, Daniel Riolo a mis en pièces Luis Enrique pour avoir aligné Matvey Safonov à la place de Gianluigi Donnarumma.
Ce mardi soir, le PSG s’est incliné sur le terrain face au Bayern Munich pour la suite de la Ligue des Champions (1-0, ndlr). Une nouvelle défaite dans cette phase de championnat pour le club de la capitale, qui pointe actuellement à la 26ème position du classement, et donc quasiment éliminé.
Pour ce match, Luis Enrique a tenté d’innover, avec notamment la titularisation de Matvey Safonov au détriment de Gianluigi Donnarumma. Un (gros) changement qui n’a pas payé, étant donné que le gardien russe s’est montré fautif sur le but allemand. Et dans l’Après Foot sur CMRDaniel Riolo n’a évidemment pas hésité à critiquer ce choix de Luis Enrique.
« Luis Enrique va finir par vider le club »
« Les arrêts qu’il réalise, Donnarumma les réalise également tous les jours. Le problème n’est pas la bévue, c’est pourquoi se mettre dans l’embarras dans ce match avec les gardiens ? “Je t’ai mis, je t’ai mis.” Maintenant, il a perdu Donnarumma. C’est fini, il ne le verra plus. Mais pourquoi aviez-vous besoin de faire ça ? Ce n’est pas comme si vous aviez fait venir Sepp Maier ou Lev Yashin. Vous avez fait venir Safonov, l’ancien gardien de Krasnodar ! Parlons-nous du but ? Il était ridicule. Ce type (Luis Enrique) va vous épuiser, il va finir par vider le club parce qu’il va avoir une rupture avec les supporters à cause de lui. Il fait partie de ces entraîneurs qui épuisent et drainent un club. Mourinho fait également partie de ce type d’entraîneur”, a-t-il noté.
« Son idée est-elle de vouloir toujours jouer de la même manière ou de vouloir créer quelque chose de nouveau qui surprendra l’adversaire ? Ce type déstabilise ses joueurs. Il se considère comme un grand intellectuel. Les joueurs aiment ce genre d’entraîneurs au départ parce qu’ils se sentent valorisés. Les joueurs adhèrent à ces nouveautés, aux changements de postes… Quand ça marche, comme en Ligue 1, les gars adhèrent. Mais dès que tu joues une équipe qui fait un peu carré, c’est fini, tu t’écrases. D’autant que cette réflexion s’accompagne toujours de « Je n’ai pas besoin d’avoir des stars car mon collectif sera meilleur que les individus », a exprimé l’éditorialiste de CMRqui avait beaucoup à dire.
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