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« Ce qui me touche, c’est de voir les Lillois porter le maillot »

Membre de l’équipe du LOSC qui a réussi à revenir dans l’élite du football français à la fin du XXe siècle, Dagui Bakari a été particulièrement touché par les Lillois lors du 80e anniversaire célébré dimanche lors de la réception au Stade Rennais.

Attaquant aux caractéristiques physiques impressionnantes, 1m97 et 97 kilos, Dagui Bakari (50 ans) a été l’un des artisans de la résurrection du LOSC. Membre d’un vestiaire dirigé par l’effectif de Vahid Halilhodžić, il remporte la deuxième division française en 2000, année où les Dogues retrouvent la Ligue 1 et ses matchs. Quelques mois plus tard, le pivot, auteur de 24 buts en 99 matches avec Lille, participe à l’exploit de son équipe à Parme et découvre les joies de la Ligue des Champions.

Comme plus d’une centaine d’anciennes stars du LOSC, Dagui Bakari est apparu sur le tapis rouge ce dimanche, quelques heures avant le début du match entre les Dogues et les Bretons du Stade Rennais. Il s’est ensuite arrêté à notre micro, nous confiant ses premières impressions et sa joie de renouer avec les Lillois qu’il apprenait à redécouvrir vingt ans plus tard.

80 ans du LOSC avec Dagui Bakari

« C’est un moment merveilleux. Je pense qu’il y a une grande reconnaissance parmi tous les joueurs qui sont passés par le club. Pour nous retrouver et faire la fête ensemble, nous sommes très heureux d’avoir cette chance. Le temps passe vite et se revoir nous rappelle à tous de très bons souvenirs.» a-t-il déclaré avec un grand sourire pour déclencher « les hostilités » avec la presse.

Joueur du LOSC de 1999 à 2002, Dagui Bakari ne semblait pas perdu ce dimanche, quasiment chez lui dans un stade qu’il n’a jamais connu : « Même si le club évolue, on se reconnaît encore complètement dans ses valeursa-t-il admis. jeIl y a toujours cette base. Nous sommes tous fiers d’être Lillois et les symptômes sont toujours les mêmes : ne jamais lâcher prise et toujours aller jusqu’au bout. Ce qui me touche, c’est de voir la population lilloise porter le maillot. Ce n’est pas du tout quelque chose qui s’est fait à l’époque.
Il y a vraiment une fierté qui s’est installée et elle est réciproque. Nous le sommes tout autant qu’eux. »

« Jonathan David a marqué plus de buts que moi. Je ne me suis pas permis de lui donner des conseils.

Vingt ans plus tard, quel souvenir garde-t-il du LOSC ? « La montée est le plus beau souvenir que je garde de mon aventure lilloise. Le club, à l’époque, l’attendait depuis très longtemps. On a pu atteindre cet objectif et redorer l’image sachant qu’il y avait un club comme Lens à proximité, qui faisait un peu plus parler d’eux. Maintenant, nous allons de l’avantsavoure celui qui a joué avec Olivier Létang, actuel président du LOSC, au Mans. Ces années ont été à la base de la construction du club tel que nous le connaissons aujourd’hui. Nous avons fait le travail pour revenir en arrière et vivre nos premières expériences en Europe avec la Ligue des Champions. Tout a commencé là, ce sont les fondamentaux. »

Enfin, pour conclure, Dagui Bakari est revenu avec nous sur un moment particulier. Quelques semaines avant ce match, et cette soirée, il posait fièrement aux côtés de Jonathan David et Loïc Rémy pour participer à la communication du club. C’était une question de clichés LOSC Generations : «C’était un très bon momentil admet. Nous étions plusieurs générations et se côtoyer, même évolution, était un très bon partage. Je suis très fier de pouvoir représenter notre ville et notre club. »

Un moment de partage ? Des petits conseils ont-ils été donnés ? “Jonathan David a marqué plus de buts que moi et je ne me suis pas permis de lui donner des conseilsnous raconte Dagui Bakari, amusé. Il marquera encore plus ailleurs. Aujourd’hui je suis derrière l’écran et je le soutiens désormais”conclut-il avec ferveur.

 
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