“Au Bayern, nous avons les armes pour battre n’importe quelle équipe en Europe”

FM : Stephen Curry, Antonio Rüdiger, Teddy Rinner, tous ces grands athlètes sont sponsorisés par Under Armour. Qu’est-ce que ça fait de faire partie de la famille Under Armour aux côtés de ces grands noms du sport ?

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Sacha Boey : c’est une grande fierté, j’espère que ça durera très longtemps. Je suis très heureux de rejoindre la famille Under Armour.

FM : être coaché ​​par Vincent Kompany, ancien grand défenseur, est-ce que ça vous aide à progresser défensivement ?

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SB : évidemment, sur le plan vraiment individuel, il m’aide beaucoup. Bon déjà, il parle ma langue donc ça aide et il me donne beaucoup de conseils. Quand un ancien grand défenseur comme lui vous donne des conseils, vous l’écoutez évidemment davantage.

FM : pour vous, quelles sont les qualités que doit avoir un latéral dans le football moderne ?

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SB : un latéral moderne doit être complet, il doit savoir à la fois défendre et attaquer. Il doit aussi pouvoir parfois jouer au milieu pour libérer de l’espace pour son ailier. En fait, aujourd’hui, un latéral doit savoir pratiquement tout faire.

“Olise m’a époustouflé, car son adaptation a été très rapide”

FM : au Bayern, il y a pas mal de joueurs français, Coman, Upamecano, Tel etc. Est-ce que cela a facilité votre intégration en Bavière ?

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SB : bien sûr, sans eux, ça aurait été bien plus compliqué, je pense. Quand je suis arrivé au Bayern, je ne parlais pas du tout allemand, donc ça m’a évidemment aidé. J’ai eu la chance de connaître Mathys Tel, car je me suis formé avec lui à Rennes donc il y a eu une connexion qui s’est créée plus facilement.

FM : cet été, Michael Olise a rejoint le Bayern Munich. Il a réalisé un gros début de saison avec une adaptation express, vous attendiez-vous à de tels débuts de sa part ?

SB : non pas du tout, mais je connaissais ses qualités, j’étais avec lui en équipe de France Espoirs. Je savais que c’était un très bon joueur, mais je pensais qu’il lui faudrait plus de temps pour s’adapter. Il m’a époustouflé, car son adaptation a été très rapide.

FM : vous avez joué en Ligue 1 avec Rennes et Dijon et en Bundesliga avec le Bayern bien sûr, en tant que défenseur quel est selon vous le championnat le plus compliqué ?

SB : La Ligue 1, c’est trop dur. Parce que les excentriques contre qui vous jouez sont des excentriques qui sont là pour vous regarder et qui vont tous vite donc ça veut dire qu’il faut être concentré tout le match. En Bundesliga c’est différent, par exemple un joueur comme moi peut gérer son match avec sa vitesse. En Ligue 1, je ne pouvais pas faire ça.

« L’objectif est de remporter le plus de titres possible »

FM : Dans quelques jours, le Bayern Munich accueillera le PSG en Ligue des Champions. Pensez-vous avoir les armes pour battre le PSG actuel ?

SB : oui, je pense même que nous avons toutes les armes pour battre n’importe quelle équipe en Europe. J’espère que nous gagnerons quand même.

FM : L’année dernière a été une saison compliquée pour le Bayern Munich avec 0 titre, cette année, pensez-vous pouvoir viser plusieurs titres ?

SB : Je suis confiant cette année pour le championnat, la Ligue des Champions, etc. On va essayer de tout prendre. L’objectif est de remporter le plus de titres possible.

FM : L’équipe de France reste-t-elle dans un coin de votre tête ?

SB : oui, l’équipe de France est bien présente dans un coin de ma tête et on va tout faire pour y arriver.