Titulaire d’un Master en droit international, j’ai réalisé à la fin de mon parcours universitaire qu’il était important d’évoluer dans un domaine que l’on apprécie. Du jour au lendemain, j’ai décidé de mettre un terme au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, de vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l’actualité sportive, en essayant de tenir les lecteurs informés au mieux.
Champion d’Europe en 1984, Alain Giresse a préféré terminer sa carrière à l’OM, plutôt qu’aux Girondins de Bordeaux. L’ancien milieu de terrain garde un bon souvenir de son passage à Marseille, malgré certaines difficultés, notamment lorsqu’il dut affronter son équipe favorite en finale de la Coupe de France 1987.
A l’occasion des 125 ans du club, l’OM est allé à la rencontre de ses légendes. Le club phocéen s’est longuement entretenu avec Alain Giresse. Après 16 ans Bordeaux, le milieu de terrain avait choisi de rejoindre Marseille et y terminera sa carrière. Aujourd’hui âgé de 72 ans, Giresse a fait le point sur son séjour à‘À propos de.
Giresse parle de son parcours à l’OM
« Les deux saisons que j’ai passées ici sont pour moi deux très bonnes saisons. Pour moi, c’est un changement complet. Je n’avais connu qu’un seul club et j’ai découvert autre chose, quelque chose qu’il faut savoir, à savoir l’ambiance du stade Orange Vélodrome. C’était le début de ce qu’on appelle l’ère Tapie et je faisais partie des joueurs expérimentés venus encadrer une équipe de jeunes joueurs. Tout s’est bien passé puisque la première année où nous avons joué le titre, nous avons terminé deuxième et joué une finale de Coupe. Il y a tellement de grands joueurs qui sont passés par l’OM comme Marius Trésor ou Jean-Pierre Papin, que j’ai découvert ici. Il était au début de sa prodigieuse carrière” confié Giresse aux médias du club.
Bordeaux est resté dans son cœur
Mais ce voyage‘À propos a également donné lieu à des moments compliqués. ” Quand on vit avec un club depuis si longtemps et qu’on l’affronte en finale, ce n’est pas la chose la plus agréable à vivre. Et en plus la déception de perdre, surtout cette finale de Coupe 87, tout ça était très désagréable » lâché Giresse.
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