L’équipe de France a marqué un énorme coup face à Milan en battant l’Italie (1-3). Après seulement quelques minutes de jeu, les Bleus prenaient l’avantage grâce à Adrien Rabiot. A la demi-heure de jeu, Lucas Digne doublait sur un coup franc magistral. Deux minutes plus tard, la Nazionale réduisait le score grâce à Andrea Cambiaso.
Encore une fois Rabiot a permis aux Tricolores de faire à nouveau le break avec une nouvelle tête folle. Contre toute attente, la France a tenu bon et s’est imposée à San Siro. Ce succès offre miraculeusement la première place du groupe de la Ligue des Nations avant les quarts de finale.
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En alignant Digne au poste d’arrière gauche et en l’affectant sur coups de pied arrêtés, Deschamps a fait pencher la balance de son côté. Son arrière a distribué deux passes décisives et inscrit un coup franc fou.
Mike Maignan n’est pas responsable du but de Cambiaso, tiré à bout portant. Aucun arrêt pour lui jusqu’à la 94e minute avant de sauver son équipe face à Kean.
Déjà en difficulté, Jules Koundé commet une erreur sur le but de Cambiaso avec une perte de balle évitable. L’international français s’est montré très défensif et face à un Di Marco volontaire, cela a été dur pour lui. Centres repris, têtes mal dégagées et passes manquées, ce fut un festival d’échecs.
Ibrahima Konaté a géré Retegui de façon plutôt intéressante sans se mettre en difficulté. Ses relances étaient très risquées en séquence avec le succès nécessaire. Leadership et confiance face aux petits joueurs, le roc des Reds a été auteur d’interventions de haut niveau. Belle prestation encore une fois.
William Saliba avait peu de situations à gérer mais aussi peu de possibilités d’exister balle au pied. Le défenseur d’Arsenal a fait parler son positionnement de fer pour contenir efficacement les contre-attaques. Un match appliqué avec beaucoup de communication et un arrêt exceptionnel en fin de match.
Lucas Digne distribue une belle passe décisive sur un corner parfait pour Rabiot. A la demi-heure de jeu, l’arrière latéral d’Aston Villa a illuminé le match avec un coup franc sensationnel sous la barre. Il a connu quelques accélérations douloureuses face à Cambiaso sans conséquences directes.
Digne est une nouvelle fois l’auteur d’un nouveau coup franc parfait pour le doublé de Rabiot. Peut-être le meilleur match de sa carrière.
Dans un premier temps, Manu Koné était très loin du porteur du ballon. Ensuite, le milieu de terrain de l’AS Rome s’est transformé en un harceleur très agressif et utile. Cela a eu de bons effets avec de grosses récupérations mais aussi des erreurs évitables.
Koné se contente de la deuxième place avec beaucoup plus d’intelligence et des compensations intelligentes.
Mattéo Guendouzi a tenté de s’éloigner du bloc et de faire des remises pour créer des tridents de passage. Malheureusement, il n’a pas eu l’impact espéré dans les trente derniers mètres. Derrière, son placement était essentiel notamment pour couvrir les zones sur des centres profonds. Ses rappels étaient souvent assurés.
Guendouzi s’est montré indispensable pour glaner des mètres avec ou sans ballon.
Adrien Rabiot se montre décisif chez les Bleus avec une tête puissante sur un corner qu’il a lui-même obtenu. L’international français a été auteur de plusieurs pertes de ballon dans sa moitié de terrain.
En seconde période, Rabiot était encore l’auteur d’une tête folle sous la barre. Un tir de casque particulièrement compliqué à placer.
Randal Kolo Muani a eu beaucoup de difficulté à prendre de la vitesse ou à trouver des changements de vitesse intelligents. Sa présence dans le couloir droit apportait de la profondeur et obligeait Bastoni à se replier.
Ses retraits défensifs ont été excellents, difficile d’exister offensivement. C’est dommage qu’il n’ait pas été mieux servi et ses pertes de balle ont été laborieuses en fin de match.
Marcus Thuram a prouvé à plusieurs reprises qu’il pouvait vaincre physiquement Di Lorenzo sans utiliser cette possibilité. L’attaquant de l’Inter Milan s’est montré maladroit avec le ballon et parfois auteur de choix étonnants dans les trente mètres adverses. Un match encore compliqué.
Christopher Nkunku a circulé sur tout le front d’attaque avec pour consigne de libérer des espaces et de créer des brèches. Son échec sur un contre avec Kolo Muani met en lumière son étonnante maladresse. Il était capable du meilleur comme du pire
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