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Un stéphanois aurait dû s’envoler pour l’Angleterre

Florian Tardieu, milieu de terrain de l’ASSE, s’est récemment exprimé en répondant aux questions de la ville d’Istres. Transcription.

Florian Tardieu (milieu de terrain de l’ASSE) : « J’ai 32 ans et je suis joueur à l’AS Saint-Étienne. Déjà, mes grands-parents jouaient au football, mon père jouait au football, mon grand frère jouait au football. Alors évidemment, étant le dernier de la famille, j’ai suivi les aînés et j’ai toujours aimé ça. C’est une affaire de famille. Ma position sur le terrain est celle de milieu défensif, devant la défense. on apprécie, car on touche beaucoup de ballons. C’est un poste un peu ombreux : il n’y a pas beaucoup de statistiques, de passes décisives ou de buts, mais c’est un poste que j’apprécie beaucoup depuis que je suis petit. jamais changé.

J’ai commencé à jouer au football à 4 ans, dans le club où mon père était entraîneur. Mon frère a également commencé là-bas. Jusqu’à mes 7-8 ans, puis je suis parti au FC Istres, le plus grand club de notre ville. Ensuite, j’ai rejoint les rangs professionnels en signant mon premier contrat professionnel à Istres, où j’ai joué deux ans en Ligue 2. Je n’ai jamais arrêté, j’ai toujours aimé ça, et ça continue encore aujourd’hui.

A 22 ans, j’ai quitté Istres pour signer en Angleterre. Finalement, cela n’a pas eu lieu pour diverses raisons et je suis parti à Sochaux. C’était encore 6 heures de route. Quitter Istres a été difficile au début, mais cela m’a fait grandir en tant qu’homme et footballeur, et cela a renforcé ma détermination. Récemment, avec Troyes, j’ai vécu la montée en Ligue 1, qu’on a bien gérée, même si ça a été une montée un peu « facile ». Jouer en Ligue 1, c’est incroyable. J’y suis arrivé à 28 ans, un peu tard, mais c’est le rêve de tout footballeur français : la Ligue 1, c’est le plus haut niveau, les stades, les équipes… C’est incroyable.

L’ASSE, un club à part

Florian Tardieu (milieu de terrain de l’ASSE) : « J’ai signé à Saint-Étienne pour rejoindre un entraîneur que j’apprécie particulièrement, Laurent Batlles, qui m’a amené ici. Il y a beaucoup d’effervescence en arrivant dans ce club mythique et populaire. Monter en Ligue 1 avec l’ASSE, c’est incroyable. Après la montée, il y avait du monde à l’aéroport, et des milliers de messages. Ici, on sent la fierté des gens. Quand nous gagnons, même le boulanger est content. Quand on perd, tout le monde est déçu, pour moi, c’est un club passionné, presque « fou », et c’est beau de vivre ça.

L’objectif du club était clairement de grimper. Malgré des débuts compliqués et des montagnes russes, nous avons fini par intégrer l’élite. Les derniers matches ont été difficiles, sans victoire, mais les barrages se sont bien déroulés. Au final, rejoindre ainsi l’élite, c’est encore plus beau.

Devenir footballeur était pour moi un rêve. Bien sûr, ce n’est pas facile tous les jours : on est loin de la famille et on ne peut rien faire. Mais je vis de ma passion, donc je ne m’en plains pas. J’aurais signé pour cette vie, car pour moi, ce n’est que du bonheur.

 
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