Près de deux ans après le début de la Coupe du monde au Qatar, les polémiques et les menaces de boycott sont désormais oubliées. Achraf Hakimi va encore plus loin en qualifiant cette Coupe du monde 2022 de référence dans l’histoire du tournoi.
Une Coupe du monde pour la saison hivernale en Europe, c’était ce qui était au programme il y a à peine 2 ans. Le 20 novembre 2022, le Qatar lançait sa Coupe du monde contre l’Équateur dans un contexte tendu. Entre les conditions de travail précaires des ouvriers sur les chantiers des stades et la polémique sur la climatisation des stades, cette Coupe du monde qatarie a eu très mauvaise presse. Les appels au boycott du tournoi ont été nombreux, ajoutant que les droits de l’homme et les libertés individuelles étaient remis en question au Qatar.
Hakimi regrette la Coupe du monde au Qatar
La Coupe du monde 2022 a finalement été suivie normalement par le public européen et particulièrement français. La finale Argentine-France a notamment battu le record historique d’audience de la télévision française avec plus de 24 millions de téléspectateurs. Un succès qui ne surprend pas Achraf Hakimi. Demi-finaliste de cette Coupe du monde avec le Maroc, l’arrière latéral du PSG ne tarit pas d’éloges sur l’organisation de la Coupe du monde. Pour lui, le Qatar a été sans faille dans la façon dont il a accueilli les 32 pays, offrant même une communion jamais vue entre les nations.
« Au début, beaucoup de gens se plaignaient de l’organisation. Ils avaient peur que certaines choses ne soient pas autorisées et que ce soit le chaos. Au contraire, le résultat a été extraordinaire : il n’y aura plus jamais de Coupe du monde comme celle-ci. Non seulement à cause de l’organisation impeccable, mais aussi à cause de la façon dont les fans se sont amusés. Les Anglais étaient aux côtés des Marocains et cela a envoyé un message clair : nous devons nous entraider », a-t-il déclaré dans une interview pour le magazine GQ. Même si peu de gens s’attendaient à le voir critiquer le concours organisé sur le sol de son employeur, cette analyse d’Hakimi n’en est pas moins audible et pertinente.
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