Le Boavista FC, club dont Gérard Lopez est l’actionnaire majoritaire, a officialisé ce mardi la soumission d’un Plan Spécial de Revitalisation (PER), “la seule alternative” à la liquidation proposée par le Tribunal de Commerce de Porto.
« Le Conseil d’Administration (CA) du Boavista FC, Futebol SAD informe qu’il a été notifié, ce lundi 11 novembre, par le Tribunal de Commerce de Vila Nova de Gaia, de l’ordre d’acceptation du Processus Spécial de Revitalisation (PER) , qui suivra désormais les procédures légales prévues et sera développé au cours des prochains mois »annonce la formation portugaise à travers un communiqué publié ce mardi, dont les dirigeants définissent la soumission d’un PER comme étant la « seule alternative » dans le but de
« créer les conditions nécessaires à l’indispensable restructuration économique et financière de la SAD, en vue de restaurer sa pérennité et sa position sur le marché. »
Qu’est-ce qu’un PER ? L’objectif d’un Plan Spécial de Revitalisation est d’offrir à une entreprise en difficulté financière ou quasiment insolvable la possibilité de relancer la machine en négociant avec ses créanciers pour trouver un accord favorisant sa revitalisation (article 17.-A, n°1 de la CIRE).
Le Boavista FC, détenu majoritairement par l’ancien président du LOSC Gérard Lopez, engage cette procédure pour éviter sa liquidation : « Sans l’adoption de mesures strictes et exceptionnelles, la seule alternative serait de déposer une demande d’insolvabilité, ce qui entraînerait la liquidation inévitable de la SAD. »ajoute le communiqué.
Malgré la situation économique dans laquelle est empêtré le Boavista FC, ses performances sportives restent honorables. A la lutte pour leur maintien dans l’élite du football portugais, les Panteras occupent la quatorzième place du classement avec un point de plus que les premières équipes présentes en zone rouge, synonyme de relégation en deuxième division.
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