On n’imaginait pas Lens pouvoir perdre à 1-0 et pourtant, c’est presque arrivé. Et on n’imaginait plus gagner à 1-2, et le Racing a tout renversé en quatre minutes. On ne l’imaginait pas non plus marquer trois buts, son plus gros total de la saison, avec un seul attaquant encore debout, et encore (Rémy Labeau-Lascary était malade)… Au moins, les Sang et Or ont écouté leur entraîneur, qui obligeait les milieux de terrain et les défenseurs à compenser les absences en attaque.
Et on n’imaginait pas que la meilleure défense de Ligue 1 serait aussi fébrile avec deux gros « ballons ». Le football est fou parfois. ” Il y a 3 millions de choses qui me passent par la tête », confiait Will Still lors de cette fin de rencontre éclatante.
Ce match était donc surprenant, brouillon, déstructuré. Surtout, on a longtemps trouvé le Racing en réelle difficulté pour se mettre en bonne position devant le but ou pour finir les actions (tête d’Adrien Thomasson de peu à côté, 2e ; message d’Andy Diouf, 55 anse ; contre-attaque gaspillée par Facundo Medina, 89ee).
En face, nous avions retiré la double rangée de barbelés, un bloc très bas et très dense. Dix Lensois dans les 35 mètres nantais. Cela a demandé de la patience et de la précision, ce qui n’est pas encore la principale caractéristique de ce RCL.
« Il y a 3 millions de choses qui me passent par la tête… »
Przemyslaw Frankowski, toujours parfait sur le penalty obtenu par David Pereira da Costa (21e), avait pourtant mis les Sang et Or sur la voie d’un succès qui n’a pas pu leur échapper face à Nantes qui manquait de victoire depuis sept matchs.
Mais deux énormes bévues, de Facundo Medina (coupable dans la surface, penalty de Moses Simon, 35e)e) et Kevin Danso (ballon perdu, but de Nicolas Cozza, 71 anse), a plongé Lens dans un énorme doute. Bollaert a même complètement disparu en 75e minute (manifestation après une arrestation suite à un lancer de balles de tennis ayant provoqué l’interruption du match à 10e).
La boulette de viande de Pallois
Et puis, les nouveaux venus ont contribué à allumer la petite étincelle qui manquait, avec Hamzat Ojediran à la réception d’un centre de Deiver Machado (86e).e2-2). Le courage, l’engagement et l’état d’esprit irréprochables ont été récompensés. Nicolas Pallois ajoutait une dernière touche de folie avec sa tête lobée qui coinçait Alban Lafont et qu’Adrien Thomasson prolongeait dans le but (3-2, 90e).e). Le football est fou.
« C’est le caractère de notre groupe, nous n’avons pas abandonné et nous avons été récompensés, savoure Adrien Thomasson. Perdre à domicile contre Nantes aurait été vraiment compliqué, on aurait eu des jours difficiles. Nous savions que c’était un match crucial. »
Avec ces trois points, ce deuxième succès de la saison à Bollaert, Lens est soulagé. Car la pression commençait doucement à monter et les doutes offensifs vont pouvoir être momentanément repoussés.
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