Cet été, Ibrahim Salah a rejoint le Stade Brestois en fin de mercato sous la forme d’un prêt avec option d’achat, pour retrouver une confiance, qui s’était évaporée avec le temps du côté du Stade Rennais. Si pour le moment, le Marocain (23 ans) ne veut pas se contenter de son temps de jeu (20ème du groupe, avec 264 minutes) et de ses deux petites titularisations, il ne s’alarme pas. Tant que l’équipe gagne, je suis satisfait car je suis un gagnant, assure l’ailier marocain. Bien sûr, j’aimerais jouer chaque match et je ferai tout pour que l’entraîneur m’utilise le plus possible. Cela viendra. »
Malgré des statistiques moyennes (un but en huit apparitions), son état d’esprit, sa combativité et ses entrées de plus en plus percutantes font de lui un « finisher » apprécié par Éric Roy. « Ces garçons, quand on fait appel à eux, se donnent à 100 % et ne se dérobent pas. Nous sommes très satisfaits de son apport, assure l’entraîneur brestois. Lors des prochains matchs, il gagnera peut-être du temps de jeu car il nous montre toujours des choses intéressantes. »
“A Rennes, je n’étais pas moi-même”
Et il n’y a pas que sur le terrain qu’Ibrahim Salah semble à l’aise. Très populaire dans le groupe, il est décrit comme quelqu’un de souriant, d’écoute et qui semble bien plus épanoui dans le Finistère que dans le Rennes voisin où il est arrivé en janvier 2023. « A Rennes, je n’étais pas moi-même. Ici, l’environnement et les collègues me permettent de me détendre davantage mais je sais que je suis encore capable de bien mieux, explique-t-il. Ensuite, le coach Eric est plus humain et très émotif.
Cette volonté d’échange de la part de son joueur a été immédiatement comprise par Éric Roy. « On sent qu’il a besoin de la relation avec son entraîneur. Je lui parle beaucoup, parce que je pense que c’est un bon garçon, avec une bonne mentalité. Il a envie de progresser, de faire partie du groupe avec l’envie d’apporter quelque chose. » Depuis son arrivée, tout n’a pas été parfait. Parfois son enthousiasme se fait au détriment de sa justesse, comme en fin de match à Prague. Mais Ibrahim Salah ne se cache jamais et veut redonner à Brest la confiance que le club a su redonner.
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