Jorge Sampaoli arrive à Rennes, ça va être le feu

Jorge Sampaoli est tout proche de devenir le nouvel entraîneur du Stade Rennais. Un choix surprenant et surtout risqué compte tenu du caractère de l’Argentin. Emmanuel Petit a hâte que cette association démarre.

Voyage en terre inconnue pour le Stade Rennais. Habitué à privilégier les entraîneurs français depuis plusieurs décennies, le club breton est sur le point de nommer l’Argentin Jorge Sampaoli pour remplacer Julien Stéphan. Au cours des 70 dernières années, Rennes n’avait eu recours qu’à deux entraîneurs étrangers Vahid Halilhodzic et Laszlo Boloni, deux francophones habitués de la Ligue 1. Jorge Sampaoli ne parle pas un mot de français. Pourtant, cet aspect apparaît presque anecdotique au regard de son personnage. Très expressif, voire volcanique, Sampaoli a souvent eu du mal à boucler ses contrats.

Manu Petit valide le choix de Sampaoli

Il n’est resté qu’un an à l’OM, ​​la faute à un recrutement pas assez ambitieux à ses yeux. Une aventure plus longue que les suivantes, à Séville et Flamengo. Il a été licencié au bout de 5 mois seulement par le club andalou mais c’était pire à Rio de Janeiro. En effet, son aventure de 9 mois a été ponctuée de nombreux conflits avec ses propres joueurs, l’un de ses assistants se rendant même coupable de violences physiques. Un passé inquiétant pour certains observateurs, pas pour Emmanuel Petit. En plus d’une tactique ambitieuse, l’Argentin possède le caractère idéal pour réveiller un club apathique comme Rennes actuellement.

« Cela va à l’encontre de tout ce qu’on a vu à Rennes où c’était vraiment un encéphalogramme plat. Il ne devrait y avoir aucune vague, sur et en dehors du terrain. Alors là, pour la première fois dans l’histoire du club, je ne me souviens pas d’un entraîneur aussi fougueux et avec un fort caractère. […] On va lui donner sa chance et ça me plaît car chaque année j’ai l’impression que l’histoire se répète. Rennes a réalisé un bon parcours en Coupe d’Europe et la pression est vite retombée. Ce club est assez chloroformé », a analysé le champion du monde 1998 sur RMC. Compte tenu de la faible production rennaise depuis le début de la saison, le pari est en tout cas tenté.