Sébastien Tambouret devrait assurer l’intérim dimanche lors de la réception à Toulouse, en attendant l’arrivée probable de Jorge Sampaoli.
Ce vendredi 8 novembre, le sélectionneur réserve s’est présenté, seul, devant les micros lors de la conférence de presse d’avant-match.
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Etes-vous surpris d’être ici ?
J’avoue que ce n’était pas dans le planning prévu en début de semaine (rires). Là, normalement, je devrais être sur le terrain pour préparer un match avec les joueurs du groupe Pro2 de l’Académie (qui sera animé ce week-end par Corentin Bataille, responsable de la pré-formation). Il y a maintenant une mission à accomplir et c’est un plaisir d’être face à face avec vous.
Quelle est cette mission ?
Ça va être à court terme, c’est sûr (rires). Il y a une mission qui m’est confiée, reprendre l’équipe au point A et l’amener au point B. Si c’est une séance, ce sera une séance. Et s’il faut deux séances pour gagner le match de dimanche, cela se fera en essayant d’arriver au point B de la meilleure des manières.
Vous ne savez pas si vous serez là contre Toulouse ?
Nous faisons tout comme si c’était le cas. On prépare le match comme si on y était dimanche. On est sur du court terme, c’est une mission d’urgence avec un match dans deux jours. Et on sait que dans deux jours, il faudra bien faire les choses.
« Mettre l’équipe dans les meilleures conditions »
Vous n’avez pas encore eu de séance avec le groupe ?
Pour l’instant, non. C’est pour ça qu’il a été mis ce vendredi après-midi, pour pouvoir prendre les éléments, prendre aussi le temps de bien s’organiser. Et on va essayer d’être le plus pertinent possible, pour mettre l’équipe dans les meilleures conditions.
Quel message envoyer aux joueurs ?
Tout d’abord, les rencontrer, ce que je n’ai pas encore fait. Et puis, je vais leur garder mes premiers mots.
Vous n’allez pas tout révolutionner ?
Il y a des repères, des choses. Je les ai vu travailler sur mon sol, à ma hauteur. Par contre vouloir révolutionner, franchement non. Ce sont des professionnels qui veulent gagner des matchs. Nous connaissons les messages que nous voulons leur transmettre.
Vous serez avec Denis Arnaud et Pierre-Alexandre Lelièvre, le reste du staff est toujours là ?
Il y a déjà du personnel opérationnel présent. Nous les avons rencontrés hier, l’échange s’est tout de suite très bien passé. Ils ont préparé le match de dimanche, nous sommes tous dans la même vision. Vous avez oublié Romain Dupont, l’entraîneur des gardiens de l’Académie. Nous avons besoin de personnes que nous connaissons dans l’opération.
Ce match contre Toulouse sera également sous pression pour le résultat…
Pour moi, tous les matches sont importants (rires), donc je ne connais pas ce mot. Finalement oui, c’est important pour le club. J’ai lu, j’ai entendu, j’étais devant ma télé dimanche dernier. C’est embêtant (sic), on n’aime pas être comme ça. C’est important pour les joueurs, pour le club, pour tout le monde. Alors évidemment, c’est encore plus important pour nous.
« A nous d’être précis, impactants auprès des joueurs… »
Des idées de changements en vue ?
J’ai hâte d’être au milieu, de voir de mes yeux. Lorsque nous sommes dans une autre position, nous pouvons nous permettre de voir, de commenter, d’analyser à notre manière. Mais quand on est derrière le rideau, il y a beaucoup de choses. Si des choix sont faits, il y a des raisons. J’ai donc envie de le voir de mes yeux, de passer par l’échange avec le staff et les joueurs. Et après, je sais malheureusement que je vais devoir faire des choix.
Avez-vous pu parler avec Julien Stéphan ?
J’ai eu la chance de le rencontrer hier, il était très poli et respectueux. Je le respecte beaucoup. Notre échange reste entre nous. Il a également vécu cette situation, c’est pourquoi ses propos étaient intéressants.
Qu’est-ce qui vous frappe dans le visage de l’équipe ?
Comme toi, j’ai vu plusieurs visages. Je vais juste raconter leur histoire, elle va être très brève, et je vais leur demander d’y participer. Ce sera à nous d’être précis, percutants, sur ce moment-là. Toulouse est une équipe en forme, ce sera un beau défi. Nous avons quelques idées…
Qu’attendez-vous comme ambiance dimanche ?
Les supporters ne sont pas dépaysés, ils aiment leur club, eux aussi veulent qu’il monte en puissance, qu’il pétille, qu’il gagne des matches. Nous sommes tous pareils. Nous avons tous le même objectif. Il va falloir les prendre avec notre cœur, nos intentions.
Un rêve d’être sur un banc de L1 ?
Ce n’était pas mon rêve, je l’avais déjà dit en arrivant ici. D’un autre côté, c’est une expérience très enrichissante, qui me fera me sentir différent par la suite, par rapport à ce que je pourrais encore apporter.
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