Dans le dernier numéro du magazine After (octobre/novembre), on retrouve une interview de Laurent Nicollin réalisée par Daniel Riolo. Si sur le papier la confrontation paraissait séduisante, en réalité le résultat est relativement décevant. Mais le président règle encore quelques comptes.
« J’ai été déçu sur le plan humain lorsque Rolland nous a abandonnés comme de la merde, en décembre 2015. On avait traversé des saisons compliquées, j’avais été un des rares à toujours le soutenir. Tout le monde disait qu’on ne devrait pas le garder. J’étais convaincu que ça allait recommencer. Les choses ont changé, les choses allaient mieux, et maintenant il nous laisse dans le mercato. Ce n’est pas son départ qui m’a déçu, c’est la façon dont il est parti. Je préfère qu’on s’assoie autour d’une table et qu’on discute. Dites que vous voulez partir parce que vous voulez vivre autre chose, mais ne cherchez pas d’excuses. Et surtout ne dites pas que vous ne partez pas entraîner un autre club, alors que 3 semaines plus tard vous êtes sur le banc rennais.
J’ai aussi eu du mal avec le départ d’Andy Delort. J’aurais préféré qu’à la reprise, il vienne me voir. Tout peut être entendu, tout peut être écouté. Mais son timing était mauvais. Je le lui ai dit. Tous deux étaient des personnes importantes pour le club, des dirigeants. Deux personnes avec qui, sur le plan humain, je m’entendais bien. J’ai été déçu, mais pas surpris. Les êtres humains sont ainsi. S’il peut te baiser, il te baisera. Ma femme me le reproche, mais c’est ma façon de penser. Je ne suis pas humaniste, je ne suis pas une personne ouverte, je suis tournée vers ma famille et les gens que j’aime. Je ne fais pas confiance aux gens, j’ai toujours peur de me faire avoir.
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